Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) décide de deux jours de grève les 17 et 18 décembre prochain. C'est ce qu'a indiqué, hier, son chargé de communication, Abdelkrim Aït Hamouda. Et d'ajouter que cette action verra la participation de toutes les coordinations affiliées au Syndicat, entre autres la Coordination nationale des adjoints de l'éducation (CNAE), le Conseil national d'orientation scolaire et professionnelle (CNOSP), les laborantins ainsi que les professeurs de l'enseignement fondamental des trois paliers. Et pour ponctuer cette nouvelle action de protestation, il a annoncé la tenue, le 18 décembre, d'un sit-in devant l'annexe du ministère de l'Education sise au Ruisseau. M. Aït Hamouda dénonce la sourde oreille de la tutelle face aux revendications du syndicat. Là, le chargé de communication du SNTE a fait savoir que les récentes rencontres avec les responsables du ministère se sont soldées sur un constat d'échec. « Aucune avancée notable n'a été enregistrée. Le ministère s'est contenté de faire des promesses », dit-il. Sur le statut particulier des travailleurs, le SNTE plaide la nécessité de corriger certaines dispositions, notamment celles ayant trait à la classification. Concernant les œuvres sociales, le Syndicat estime que la meilleure solution est d'aller vers une gestion décentralisée au lieu d'une gestion à travers les commissions nationales et de wilaya. En sus de ces revendications, il y a lieu d'ajouter les doléances spécifiques à chaque corps. M. Aït Hamouda évoque le règlement de la situation des enseignants du primaire et du moyen non titulaires d'une licence dont le nombre avoisine les 17.000 en réclamant leur classification respectivement aux catégories 11 et 12. Actuellement, ils sont classés aux 10 et 11. Il rappelle le droit de l'adjoint d'éducation à la promotion au rang de surveillant général mais aussi et surtout à la reclassification salariale de ce corps en le hissant à la catégorie 10 au lieu de la 7 actuellement. « Nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout de notre action. Rien ne nous fera revenir sur notre décision », affirme M. Aït Hamouda avant de soutenir que « le SNTE compte faire entendre sa voix de nouveau après les vacances scolaires où une action importante est attendue si d'ici là le ministère ne prête pas une oreille attentive à nos doléances ».