Cette rencontre a été animée par la commissaire de ce festival, Mme Rabea Moussaoui, M. Karim Aït Ameziane, directeur du centre national du cinéma algérien, Ahmed Bedjaoui, président d'honneur du festival, et Bouziane Ben Achour, responsable de la communication à ce festival. Dans son allocution, Mme Rabea Moussaoui a mis l'accent sur la qualité des productions cinématographiques projetées au cours de ce festival, en disant que « nous privilégions la qualité à la quantité ». Effectivement, sur plus de 100 films ayant présenté leur candidature à ce festival, seulement une dizaine ont été retenus, dans le documentaire, le court et le long métrages. Elle a cité les salles retenues pour les films. Ces salles sont au nombre de trois : la cinémathèque d'Oran, Le Maghreb et Essaâda. Mme Rabea Moussaoui, en attendant de voir les salles remplies de cinéphiles comme l'année dernière, s'est félicitée de l'état d'esprit de ce festival qui est un cadre d'échange, d'amitié et de fraternité entre les réalisateurs du monde arabe. « L'essentiel, a-t-elle dit, est que ce festival soit un lieu de concertation, de dialogue et de partage entre les réalisateurs du monde arabe ». La commissaire a fait part du volet particulier de ce festival, se rattachant à la commémoration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. A ce propos, plusieurs films révolutionnaires sont au programme de ce festival. Le film d'ouverture est « Just like woman », de Rachid Bouchareb. Ce réalisateur ne sera pas présent pour le représenter, car il est, en ce moment, en tournage d'un film en Arizona, aux Etats-Unis, a précisé M. Ahmed Bedjaoui qui le représentera à la cérémonie d'ouverture. Quant aux personnalités du monde du cinéma présentes à ce festival, M. Bouziane Ben Achour a cité une longue liste de participants dont des acteurs algériens (Farida Saboundji, Hamza Faghouli, Hassan Benzerari, Saïd Hilmi, Safy Boutella) et de nombreux professionnels arabes (Sami Adel, Rouba Halbi, respectivement, épouse et fils de Gilo Ponte Corvo, directeurs de grands festivals internationaux...). Le festival d'Oran du film arabe honorera, comme à chaque édition, des personnalités algériennes et étrangères amies de l'Algérie. On citera la regrettée Kaltoum, Nouria Kasdarli, Sirat Boumediene, Boualem Bessaïh, Zahra Drif Bitat, Rachid Farès, les frères Bensalah, et aussi René Vautier, Gilo Ponte Corvo... La commissaire de ce festival a clôturé cette rencontre avec la presse en mettant en avant son engagement pour l'épanouissement de la culture en général et la promotion du cinéma en particulier, en déclarant que « notre vœu le plus cher et notre noble ambition, c'est notre contribution à l'élargissement de l'intérêt porté par nos populations au cinéma. Comme par le passé, nous voudrions que des familles algériennes renouent avec les sorties le soir, en privéligiant les salles de projection. Nous aurons alors rempli la mission de ce festival ».