Installée en Algérie depuis 2006, la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (SEAAL) a organisé hier au siège de son entreprise à Kouba, des portes ouvertes. Objectif : faire connaître au public «la complexité du travail» qu'elle mène dans le cadre de la gestion de l'alimentation en eau potable des grandes villes du pays. Le directeur général de la société, Jean Marc Jahn, a relevé à l'occasion l'ampleur des défis, qu'il a fallu relever pour satisfaire les besoins des populations en approvisionnement en eau potable. «Dans certaines régions du pays, les résultats sont plus que satisfaisants. Dans l'algérois, l'alimentation en eau potable est de 168 litres par jour et par habitant», souligne-t-il, estimant que la stratégie adoptée dans le domaine des ressources en eau depuis la dernière décennie place l'Algérie dans les grands Objectifs du millénaire. Le directeur de l'alimentation en eau au ministère des Ressources en eau, Messaoud Terra, l'a confirmé soulignant que l'Algérie projette, au titre du programme quinquennal (2010-2014) la construction de plusieurs infrastructures et ouvrages pour un montant global de 1378 milliards DA, dont 878 milliards DA pour achever le programme du précédent quinquennat, notamment la construction de 19 autres barrages, de nouveaux transferts, d'une centaine de retenues collinaires et plusieurs stations de dessalement. Une partie de cette enveloppe financière sera, par ailleurs, consacrée à l'élargissement du parc des stations d'épuration. 21 barrages d'une capacité de 300 milliards de m3 ont été réceptionnés entre 2000 et 2008. 16 autres sont en cours de réalisation, dont la capacité est de 1 milliard de m3. Actuellement, 35 barrages sont en chantier. En 2014, l'Algérie comptera 100 barrages d'une capacité de 9 milliards de m3. M. Terra rappelle qu'en 1999, cette capacité était de 3,5 milliards de m3.