Le SG du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a appelé, hier, les élus de son parti au niveau des wilayas du centre, à se mobiliser davantage pour une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens. Il s'est félicité de la victoire de ses militants lors de la dernière échéance électorale dans 91 communes positionnant le parti comme troisième force politique du pays. Revenant sur la Constitution, le SG du MPA a préféré s'abstenir de tout commentaire jusqu'à la finalisation du travail de la commission chargée d'élaborer l'avant-projet de loi sur la révision de la Constitution. Mais il a, toutefois, réaffirmé l'opposition de son parti à l'idée d'opter pour une assemblée constituante, rappelant que les partis ayant de tout temps prôné cette institution y ont renoncé. Le MPA insiste par ailleurs sur la préservation du cadre démocratique et républicain de l'Etat algérien. Quant au régime politique à adopter, le SG du MPA estime que les Algériens doivent choisir celui qui leur convient le mieux. « Le régime semi-présidentiel est le plus approprié dans la conjoncture actuelle », a-t-il jugé, estimant que le régime parlementaire n'a jamais fait et ne pourra pas faire partie de notre pratique politique. « Il n'y a qu'à voir les difficultés que rencontrent les communes dans la prise en charge des problèmes des citoyens », a-t-il justifié. Le MPA espère voir la nouvelle mouture contenir le maintien du Conseil de la nation et surtout le tiers présidentiel ainsi que la consécration des libertés individuelles et collectives. Abordant la question des mandats, Amara Benyounès regrette le fait que la maladie du président de la République ne cesse, en dépit des assurances de son médecin, de nourrir les spéculations émanant de certains responsables politiques et appelant à l'application de l'article 88 de la Constitution. Pour le MPA, ces calculs n'ont pas lieu d'être. « Le temps des coups d'Etat est révolu. Celui qui a la prétention de devenir président de la République n'a qu'à se porter candidat », a souligné son secrétaire général. Il a, à l'occasion, réitéré son « soutien absolu » au Président Bouteflika au cas où il briguerait un quatrième mandat. « Nous sommes avec le président Bouteflika, président de tous les Algériens », a-t-il affirmé, qualifiant de « partis microscopiques et de saisonniers politiques tous les responsables qui tentent, par tous les moyens, de porter atteinte au président de la République ».