Plusieurs artistes de plusieurs pays, de Tunisie, du Maroc, d'Egypte, du Koweït, d'Arabie saoudite, du Pakistan, d'Iran, de Turquie, de France, des Etats-Unis, de la Chine, du Japon, d'Inde, de Bulgarie, d'Espagne... et de bien d'autres se donnent rendez-vous au musée de la miniature, de l'enluminure et de la calligraphie L'inauguration sera marquée par le vernissage de l'exposition de calligraphie au musée public national de l'enluminure, de la miniature et de la calligraphie arabes. Une occasion pour le visiteur de découvrir le talent de quelque 40 calligraphes algériens et 35 étrangers. En marge de ce festival, un séminaire sur la calligraphie est prévu par les organisateurs pour débattre l'art de la calligraphie à travers ses différentes expressions. Par ailleurs et comme le premier juin coïncide avec la Journée internationale de l'enfant, les organisateurs, en collaboration avec l'Union des parents d'élèves et de la wilaya d'Alger, prévoient un atelier afin d'initier les jeunes écoliers à l'art de la calligraphie. Pendant une semaine, Alger sera ainsi le carrefour des artistes de la calligraphie arabe du monde entier. L'échange d'expériences, la découverte d'autres styles et techniques, voire d'autres écoles, permettront aux jeunes calligraphes de développer leur propre façon de travailler en y introduisant de nouveaux procédés. Pour information, « la calligraphie arabe a connu son véritable essor avec la Révélation coranique. Très vite, différents styles calligraphiques arabes se développent, permettant la diffusion du Coran en Arabie et dans les zones d'expansion de l'Islam. La plus ancienne écriture et la plus simple est le hijazi. Calligraphie simple et cursive, elle a eu cours vers la fin du VIIe et le début du VIIIe siècle et on la retrouve dans les premiers Corans. Au IXe siècle apparaît le coufique, plus élaboré, plus soigné et plus calibré. Le naskhi, plus délié et plus souple, apparaît vers le Xe siècle. Aux XIVe et XVe siècles apparaît, sous le règne des Mamelouks, le thuluth, une écriture monumentale et énergique, suivie du tawqi, rika, muhaqqaq, kayhani et divanî qui s'est notamment développé sous l'empire ottoman dans les XVIe et XVIIe siècles. Plusieurs écoles prestigieuses de calligraphie ont ainsi vu le jour, notamment celles de Basra et Koufa. »