Le secteur privé était représenté, lors de cette rencontre entre M. Benmeradi et les présidents des organisations patonales, qui se voulait une première prise de contact et d'échange de points de vue, par sept organisations, toutes concernées par la prochaine tripartite. Il s'agit de la CGEEA (Confédération générale des entreprises algériennes), la CAP (Confédération algérienne du patronat), la CNPA (Confédération nationale du patronat algérien), la Cipa (Confédération des industriels et producteurs algériens), l'Association des femmes chefs d'entreprise SEVE, le FCE (Forum des chefs d'entreprise) et, enfin, l'UNI (Union nationale des investisseurs). Quant au secteur public, il était représenté par l'UNEP (Union nationale des entrepreneurs publics), souligne un communiqué émanant du ministère du Travail. Le représentant du gouvernement a rassuré, à cette occasion, ses partenaires quant à sa disponibilité, notamment, « à promouvoir le dialogue et la concertation sur toutes les questions intéressant le monde du travail à tous les niveaux (entreprise, branche, national,) à travers tous les lieux de travail, de sorte à ce qu'il devienne un moyen privilégié de résolution des questions socioprofessionnelles et de développement de l'entreprise ». Les employeurs ont été également exhortés à « accorder davantage d'attention aux questions liées à la santé et à la sécurité sociale ». L'occasion fut également propice pour rappeler les mesures incitatives mises en place par les pouvoirs publics, visant la promotion de l'emploi et l'encouragement du recrutement et de la formation, qu'elles soient fiscales ou parafiscales. Le ministre a mis en relief la nécessité de l'implication de l'entreprise dans cette bataille contre le chômage, soulignant que l'emploi relève essentiellement des investissements engagés. Tout en les appelant, en outre, à « apporter une contribution à travers l'amélioration de l'employabilité de la main-d'œuvre et la promotion de l'esprit d'entreprenariat chez les jeunes. Les organisations patronales ont été également incitées à « faciliter davantage l'insertion professionnelle des jeunes et à mettre à profit les aides de l'Etat destinées à l'amélioration des qualifications ».