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« Nous avons investi 240 millions d'euros en Algérie et nous continuerons » Le P-DG de Lafarge lors de l'inauguration du premier laboratoire en Afrique
« L'Algérie compte beaucoup pour nous de par le rythme de croissance de la construction des infrastructures et dans le domaine de l'habitat », a estimé le P-DG du groupe Lafarge, Bruno Lafont, lors de l'inauguration, hier, à Rouiba, du premier laboratoire du cimentier français en Afrique, le quatrième dans le monde. Le laboratoire, programmé il y a deux ans, a coûté 190 millions de dinars comme investissement et sera doté « des meilleurs équipements qu'utilise le groupe de par le monde », a ajouté M. Lafont. De plus, l'ambition de Lafarge, ces vingt dernières années, est de « construire des villes mieux connectées », avec « des logements à moindre coût, esthétiques ». Et c'est aussi le vœu de l'Algérie, si l'on se fie aux déclarations d'Ali Boularès, SG du ministère de l'Habitat. Le représentant de M. Tebboune a affirmé que les responsables de Lafarge « ont vite compris les enjeux de la construction en Algérie » par leur engagement. La structure, d'une superficie de 2.290 m2, comprend notamment des laboratoires de contrôle et de recherche dans les ciments, le béton, le granulat et les systèmes de construction. Elle a été inaugurée par les responsables de Lafarge, en compagnie du secrétaire général du ministère de l'Habitat, Ali Boularès, de l'ambassadeur de France à Alger, André Parant, et des représentants des organisations patronales. Ce laboratoire sera « une plateforme d'échanges, de rencontres et de partage de savoir-faire et de recherche ». Il permettra « d'accélérer l'innovation en matière du système de construction et de matériaux », tout en développant des matériaux et des solutions concourant à « un habitat répondant aux exigences de coût, de qualité et d'efficacité énergétique. » Les responsables ajoutent que le laboratoire aura à favoriser une politique d'intégration et d'ouverture sur le monde de la recherche puisque des accords ont déjà été conclus, à cet effet, avec les universités des sciences et de la technologie d'Oran et d'Alger (USTO et USTHB) en 2011. Dans le domaine de l'apprentissage, un programme « hirfati » (mon métier) concerne les maçons dont une promotion finira, d'ici la fin de l'année, « une formation diplomante ». Le cimentier français a, depuis 2010, développé en Algérie « cinq nouveaux types de ciment et mis en vente, depuis 2012, quinze nouveaux bétons ». « Nous avons investi 240 millions d'euros depuis 2006 et nous continuons cet effort », a idiqué le P-DG de la Lafarge