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Ali Osmane Taha à la réunion de haut niveau sur le Soudan : «Nous reconnaîtrons le résultat du référendum»
Publié dans Horizons le 25 - 09 - 2010

«Peu importent le résultat du référendum qui sera libre, crédible et transparent. Notre but ultime est d'établir une paix durable dans le nord et le sud du pays », déclare à New York, Ali Osmane Taha, le vice-président du Soudan, un pays qui se bat, avec ses maigres moyens, contre la montre pour éliminer les derniers obstacles à la tenue des deux scrutins prévus dans les accords de paix de 2005 qui ont mis fin à 21 ans de guerre civile. Khartoum qui souhaite le maintien de l'unité du plus vaste pays d'Afrique s'engage à reconnaître le droit du peuple du sud à choisir la séparation. «Le référendum sur l'indépendance du Sud-Soudan qui est prévu le 9 janvier 2011 ne pourrait avoir lieu à temps si les choses ne changent pas rapidement », déclare Meles Zenawi, le Premier ministre d'Ethiopie, estimant que l'une des questions à résoudre sera la démarcation de la frontière entre le nord et le sud. « Si le référendum échoue, ce sera une catastrophe pour tout le continent », prévient-il.
Salva Kiir, le président du gouvernement du sud met lui-aussi en garde. «Il est à craindre que la région d'Abyei soit l'étincelle d'un nouveau conflit entre le Nord et le Sud si aucune solution n'est trouvée », dit-il. Cette crainte semble partagée par les Nations unies. Ban Ki-moon a convoqué une rencontre de haut niveau à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. Barack Obama qui a inscrit le Soudan parmi ses priorités dans la politique étrangère, juste après Al-Qaïda, le Proche-Orient et Iran et les dirigeants africains, arabes, européens qui ont été conviés à cette rencontre redoutent les conséquences de ce référendum dont les préparatifs accusent un léger retard. « Le sort de millions de personnes est en jeu. Ce qui se produira au Soudan dans les jours qui viennent pourrait décider si ces gens qui ont souffert de trop de guerres avancent vers la paix ou retombent dans un bain de sang », déclare Obama. « Les enjeux sont élevés pour le Soudan, pour l'Afrique et pour la communauté internationale », souligne Ban Ki-moon. Khartoum qui s'est engagé à organiser ce scrutin et assumer ses résultats attend les soutiens promis par la communauté internationale pour organiser ce référendum qui pourrait mener à la partition du plus grand pays d'Afrique. Obama et les dirigeants occidentaux qui appellent à la tenue du scrutin au moment prévu et de façon pacifique pour s'assurer qu'une éventuelle transition se fasse en douceur et ne déclenche pas une autre guerre civile, tiendront-ils les engagements d'abord, donneront-ils suite aux attentes des Soudanais, fin des sanctions économiques, annulation de la dette extérieure ? «Nous avons besoin de l'entière collaboration de la communauté internationale», reconnaît M. Taha. Le premier vice-président du Sud-Soudan, Salva Kiir, a lui aussi demandé un soutien international. «Avec votre aide, nous pourrons atteindre nos objectifs communs», déclara lors de cette réunion l'ancien chef rebelle. Comme beaucoup de politiques, il craint un report du vote qui pourrait pousser le Sud à proclamer une indépendance unilatérale, synonyme d'un nouveau conflit qui s'ajoutera à la crise du Darfour. Le vice-président du Nord-Soudan n'a pas raté l'occasion pour demander à la communauté internationale de cesser d'envoyer des signaux contradictoires. Par le biais de sa Cour pénale internationale ou sa liste de pays abritant le terrorisme. Seul engagement que les Occidentaux semblent prêts à respecter au Soudan comparé par Hillary Clinton à « une bombe à retardement » : le résultat du référendum dont l'issue ne fait aucun doute, selon les analystes.
Un résultat en cas d'indépendance qui pourrait coûter aux Sud-Soudanais résidents au Nord. « Les Soudanais du Sud ne seront plus des citoyens du Nord s'il y a séparation. Ils ne jouiront pas des droits liés à la nationalité soudanaise, des emplois ou des bénéfices, ils ne seront pas autorisés à acheter ou vendre sur le marché de Khartoum et ne seront pas admis dans les hôpitaux », annonce Kamal Obeid, un dirigeant du Parti du congrès national du président Omar el-Béchir, dans un communiqué retransmis par la radio publique.


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