Le président de l'Assemblée populaire nationale, Larbi Ould-Khelifa, a appelé, hier, à faire du 17 avril prochain, jour du vote de l'élection présidentielle, « une journée de la victoire », sous la gouvernance du candidat Abdelaziz Bouteflika. Le responsable, qui a animé une rencontre à la salle El Mougar à Alger, dans le cadre de la campagne électorale, en compagnie de Seddik Chihab du RND, a plaidé pour le vote en faveur du Président sortant, pour « une Algérie de liberté et de justice, fidèle aux sacrifices des martyrs de la révolution », a-t-il déclaré devant une salle comble. Il a également présenté l'Algérie après le 17 avril qui sera un Etat d'institutions, qui respecte la souveraineté des pays et défendra les droits des opprimés. Sur les plans régional et international, l'Algérie sera, selon lui, un pays qui jouira du respect des autres nations. A l'occasion, le responsable s'est adressé aux boycotteurs, en déclarant que certains ont décidé de jouer le rôle de simples spectateurs de l'opération électorale en parlant de fraude. « Ils sont libres mais évoquer la fraude avant même le déroulement des élections, nécessite des preuves de la part des observateurs et des responsables chargés de la supervision de ce scrutin. Lancer à chaque fois cette accusation, ne constitue pas la preuve de son existence », a estimé M. Ould-Khelifa qui n'a pas manqué de présenter le bilan de Abdelaziz Bouteflika, notamment dans les secteurs de l'éducation, du travail et de la santé. Il a également mis l'accent sur la politique de la réconciliation nationale, qui a permis le retour « de la paix et la stabilité », après une décennie de terrorisme. L'animateur du meeting a rappelé les efforts de l'Etat pour la prise en charge des préoccupations des régions du grand Sud tout en rendant hommage à la population de Ghardaïa, « exemple de cohésion et de tolérance ». Enfin, le responsable a appelé les Algériens « à exercer leur citoyenneté avec leur propre volonté en allant voter en masse pour l'élection du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika », tout en rappelant les garanties de l'Etat quant « à la neutralité et la transparence » de ce scrutin organisé « en présence des observateurs de plusieurs organisations internationales et régionales ».