Depuis sa mise en service en octobre 2009, le Centre national des permis de conduire (Cenapec) s'attelle à mettre en place toute une logistique pour assumer ses deux missions principales. La première concerne l'encadrement des activités d'enseignement de la conduite automobile et la seconde est relative à l'organisation des examens de permis de conduire. Le Centre national des permis de conduire a pour missions l'amélioration de la conduite automobile par l'élaboration des programmes de formation, l'introduction des techniques nouvelles, l'organisation des stages de recyclage et de perfectionnement du personnel, la participation dans les actions de prévention et de sécurité routières, l'organisation de journées nationales et le développement et la normalisation des moyens didactiques et pédagogiques pour la formation de la conduite automobile. Pour le volet relatif aux examens, cela s'est traduit par la mise en place d'un programme national et d'une carte nationale des examens des permis de conduire complété par le traitement et l'exploitation des dossiers des candidats aux permis de conduire. Les conditions de sécurité Pour assurer un bon encadrement, le Centre a renforcé son personnel avec 193 nouveaux inspecteurs des permis de conduire et de la sécurité routière, qui ont bénéficié d'une formation d'une année à l'Ecole nationale des transports terrestres (Enatt) de Batna. Une centaine d'entre eux ont entamé leur activité en mars 2014, et 93 autres intégreront l'effectif en septembre prochain. Par ailleurs, 100 nouveaux centres d'examen affiliés au Cenapec répartis sur 45 wilayas ont été inscrits pour étudesur la période 2010-2014. Selon la représentante du stand du Cenapec au Salon international de la sécurité et de la prévention routières, « notre pays enregistre annuellement et en moyenne plus de 40.000 accidents, causant plus de 4.400 tués, 65.000 blessés et 3.500 handicapés à vie ». Selon la même responsable, les données recueillies sur le terrain font ressortir le facteur humain à l'origine de 92% de ces drames de la route. La négligence, l'imprudence, l'inattention, l'indiscipline et le non-respect des règles du code de la route en sont les principales causes. « Il est urgent de mettre en place un programme d'action chargé de redéfinir l'action de sécurité routière », dira-t-elle. Et d'enchaîner : « Il est primordial de renforcer la formation des candidats au permis de conduire par une refonte du système actuel pour l'amélioration de la qualité de la formation des moniteurs des auto-écoles, des inspecteurs des permis de conduire et de la sécurité routière. » « Un meilleur encadrement de l'examen par le renforcement des moyens humains est la condition sine qua non pour une meilleure sécurité pour tous », a-t-elle conclu.