Beaucoup de présidents semblent avoir tiré les leçons du passé, notamment celle qui vient de s'écouler, marquée par la valse des entraîneurs. Sachant que le coup d'envoi de la nouvelle saison est prévu pour le 14 août prochain et précédé par le Mondial (12 juin au 11 juillet), les responsables des clubs veulent sceller le chapitre de la barre technique pour ensuite se consacrer au recrutement et autres exigences afin de s'attaquer à la préparation de l'intersaison. Selon les dernières informations concernant les clubs de l'élite, plusieurs présidents ont préféré la stabilité en gardant leurs entraîneurs. Jusque-là, environ la moitié des clubs de Ligue 1 n'ont pas jugé utile d'opérer un changement à la barre technique. L'exemple est donné par le champion en titre, l'USM Alger, qui vient de convaincre le Français Hubert Velud à rempiler pour une autre saison afin de tenter de mener le plus loin possible les Rouge et Noir dans la prochaine édition de la Ligue des champions. Le RC Arbaâ, auteur d'une saison satisfaisante pour son baptême du feu, verra son coach Si Tahar Cherif El Ouazzani poursuivre sa mission la saison prochaine. C'est ce qu'a annoncé le président Djamel Amani. Idem pour l'ancien sélectionneur national, Meziane Ighil, qui a lui aussi décidé de poursuivre l'aventure à Chlef après avoir tout scellé avec Abdelkrim Medouar. Aït Djoudi (JSK) a officiellement renouvelé son bail avec les Canaris, alors que Kheireddine Madoui (ESS), Alain Michel (JSS) et Omar Belatoui (MCO), sauf revirement, devraient être reconduits en prévision du prochain exercice. Pour sa part, Abdelkader Amrani (MOB), a présenté sa démission au président Akli Adrar malgré l'insistance de ce dernier de le conserver à la tête des Crabes. Ayant contribué grandement à la 4e place du MC El Eulma, le Français Jules Accorsi pourrait rester au club. En effet, il a émis le vœu de continuer sa mission, mais au poste de DTS. Le recrutement d'un technicien n'est pas donc à écarter par la direction du « Babya ». Ayant le record de longévité au sein d'un même club après celui du duo Khalef-Ziwotko à la tête de la JSK durant 13 ans, l'entraîneur Boualem Charef a passé six saisons à la barre technique de l'USMH. Il ne pourra pas améliorer sa performance en raison de son départ au MCA. La direction du Doyen et Charef sont parvenus à un accord de trois ans et il ne reste qu'à parapher le contrat qui officialisera la relation de travail entre les deux parties. Cette hypothèse contraint le président harrachi, Mohamed Laïb, à dénicher un successeur à Charef. Dans la maison harrachie, on parle de plus en plus de la possible arrivée de Amrani, désormais libre de tout engagement. Dans une situation similaire à celle de l'USMH, le CR Belouizdad s'est séparé du duo Henkouche-Yahi après avoir assuré son maintien en Ligue 1. Pour les remplacer, la direction du Chabab aurait couché sur une short-list les noms de Fouad Bouali, Djamel Menad et Alain Michel. Deux des trois nouveaux promus, en l'occurrence le NAHD et l'ASMO ont pris eux aussi la sage décision de maintenir leur staff technique respectif. Ainsi, Younès Ifticen et Kamel Mouassa peuvent désormais se projeter sur l'avenir, du moins pour une autre saison, qui leur permettra de poursuivre le travail effectué jusque-là. Le CS Constantine et l'USM Bel Abbès sont désormais en quête de coaches après la fin de mission, respectivement, du Français Bernard Simondi et de Abdelkrim Bira. C'est dire que plusieurs clubs ont pris leurs devants en se mettant prématurément sur les starting-blocks pour un bon départ.