Le président du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdallah Djaballah, a réuni, hier, les présidents des bureaux régionaux pour débattre de deux questions : comment organiser une solidarité efficiente à l'égard de Ghaza et de sa population et quelles thématiques traiter lors de la prochaine université d'été du parti devant intervenir début septembre prochain. Avant d'entamer les travaux de cette rencontre à huis clos, Djaballah a affirmé dans une courte allocution que la question palestinienne devrait être analysée sous l'angle de la réciprocité et l'entraide politique entres musulmans. Selon lui, l'islam a instauré dans le domaine politique le principe de la fraternité générale entre musulmans. Le président du FJD ne mâche pas ses mots en estimant qu'il est du devoir des dirigeants arabes de préserver les droits des musulmans, comme le prône la religion islamique. « La préservation des personnes fait partie de leurs obligations », souligne-t-il, allusion aux dernières agressions sionistes perpétrées contre la population ghazaouie et qui concerne tous les musulmans dans le cadre du principe « de l'intérêt général communautaire ».