A l'instar des Etats-Unis, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a pris l'initiative d'organiser, jeudi dernier, à New York, une réunion de haut niveau consacrée à l'examen de la situation en Libye suite aux derniers développements intervenus dans ce pays. Lors de cette rencontre à laquelle a participé une trentaine de pays, dont les Etats-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni, l'Italie, le Canada, l'Allemagne, Malte et les pays voisins de la Libye et des organisations régionales et internationales, un consensus a été dégagé quant aux conditions qui doivent présider au lancement d'un dialogue inclusif interlibyen. Lamamra est intervenu dans le débat pour exposer la vision de l'Algérie et des pays du voisinage sur la voie à suivre pour aller vers une réconciliation nationale en Libye. De nombreux chefs de délégation ont pris la parole pour soutenir l'initiative algérienne qui a également fait l'objet d'une mention d'encouragement et de félicitations dans le communiqué du secrétaire général des Nations unies qui a sanctionné les travaux de cette réunion de haut niveau.