Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz a démenti tout mouvement de grève des agents de la protection civile. « Il s'agit d'une rumeur propagée par des fonctionnaires révoqués de la protection civile pour fautes graves », a-t-il précisé dans une déclaration à la presse en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Il a affirmé que les revendications de ce corps ont été traitées dans le cadre de la prise en charge de la situation socioprofessionnelle des fonctionnaires de la Sûreté nationale. Belaïz a indiqué qu'« il est strictement interdit aux corps chargés d'assurer la sécurité d'observer la grève non seulement en Algérie mais partout ailleurs dans le monde ». Pour ce qui est de la création d'un syndicat propre à ces corps, le ministre a affirmé que l'idée n'est pas à exclure, précisant que la question sera traitée sous ses différents angles. En attendant, il a fait savoir que le gouvernement a décidé de la mise en place de trois commissions « indépendantes et impartiales » qui prendront en charge les promotions et sanctions des policiers en assurant des voies de recours et des garanties pour ce qui est du droit de défense ou de consultation du dossier. Et si le si le plaignant n'est pas satisfait, « il peut recourir au tribunal administratif », a indiqué le ministre de l'Intérieur. Belaïz a assuré que les revendications des agents de la Sûreté nationale sont à caractère purement socioprofessionnel. Il a rappelé, dans ce sens, que le gouvernement les avait prises en charge. « Elles ont été examinées et satisfaites. Tout est rentré dans l'ordre », a-t-il indiqué.