Installée jeudi dernier, pour un deuxième mandat de trois années, la commission nationale d'évaluation des établissements universitaires sera « d'un apport considérable pour la communauté universitaire, notamment pour la conférence sur le LMD prévue les 22 et 23 décembre », a affirmé, jeudi dernier, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, rappelant que son département verra prochainement la mise en place de l'Académie algérienne des sciences et des technologies. Regroupant les représentants du secteur de l'enseignement supérieur et ceux du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) et des compétences algériennes à l'étranger, cette commission s'inscrit dans le cadre des réformes engagées dans le secteur. Elle se chargera du suivi, sur les plans pédagogique et administratif, des établissements d'enseignement supérieur et de l'examen des rapports d'évaluation interne des établissements d'enseignement supérieur. Pour Hadjar, il s'agit d'une avancée qui favorisera le développement et l'autoévaluation des universités à l'effet d'améliorer leur rendement pour répondre aux besoins de l'environnement socioéconomique et encourager la recherche institutionnelle. Il a, à l'occasion, rappelé aux membres de la commission qu'ils sont tenus de présenter les études et analyses faites depuis la mise en œuvre des réformes, du système LMD en particulier. « Il y a certes des dysfonctionnements, mais il ne faut pas perdre de vue les acquis enregistrés à la faveur de la mise en œuvre du système LMD », a-t-il souligné.