Dans son intervention à la Conférence internationale sur la Libye, Messahel a rappelé, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, « la position constante de l'Algérie au règlement de cette crise à travers la solution politique, fondée sur le respect des principes de la souveraineté, de la non-ingérence, de l'intégrité territoriale, de l'unité nationale de la Libye et de la cohésion de son peuple, devant conduire à l'urgence de la mise en place du gouvernement d'union nationale, basé à Tripoli, pour combler le vide institutionnel en Libye ». Messahel a souligné, à cette occasion, que « le terrorisme et ses connexions criminelles se nourrissent et se répandent de l'absence d'un Etat capable, fort et juste », ajoutant que « c'est pour quoi il a insisté sur la signature d'un accord politique et l'urgence de la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, la seule voie à même de faire face aux défis politiques, économiques et sécuritaires ». Il a appelé l'ensemble des Libyens à s'approprier « la solution politique et à prendre en main leur destin en transcendant leurs différends et divergences, pour faire valoir l'intérêt suprême du peuple libyen qui aspire à vivre dans la paix, la sécurité et la stabilité ». Il a réaffirmé que les Libyens disposent de capacités et ressources y compris des ressources humaines nécessaires, pour régler définitivement le conflit à condition que l'on n'interfère pas dans leurs affaires et que l'on leur dicte pas la marche à suivre. Il a exhorté « la communauté internationale et les Nations unies à accompagner ces efforts de reconstruction de l'Etat et d'amélioration des conditions socio-économiques du peuple libyen ». Messahel a assuré que « l'Algérie se tient en cette période décisive aux côtés du peuple libyen et des nouvelles institutions en les accompagnant dans la limite de ses moyens, comme elle l'a déjà fait dans le passé avec les gouvernements de transition précédents ».