Plus de 8.000 enseignants spécialisés dans l'apprentissage coranique sont recensés à travers le pays, traduisant l'intérêt accordé par l'Etat à ce type d'enseignement religieux, a affirmé, hier, à Ouargla, Mohamed Cheïkh, inspecteur au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. L'institutionnalisation du poste d'enseignant coranique traduit l'intérêt qu'accorde l'Etat à ce type d'enseignement, a indiqué à l'APS Cheïkh en marge d'une journée d'étude sur « Les efforts de l'Etat algérien dans l'enseignement coranique ». L'Etat, qui s'emploie à consacrer l'enseignement du Coran dans chaque mosquée, œuvre également à ce que le Livre Saint soit également enseigné aux différentes catégories sociales, des deux sexes, dans les écoles coraniques disséminées à travers le pays, a-t-il soutenu. Les enseignants du Coran bénéficient de sessions de formation, de bourses et du régime d'internat au niveau des instituts spécialisés du pays. A cela s'ajoutent les prix d'encouragement récompensant les apprenants du Coran lors de concours nationaux et internationaux, a indiqué le même responsable. Mohamed Cheïkh a également valorisé le rôle des zaouïas en matière d'enseignement coranique, de propagation des préceptes de l'islam et de préservation de l'identité et des constantes de la nation, précisant, à ce propos, que près de 500 apprenants du Saint Coran sont promus chaque année de ces lieux de culte à travers le pays, auxquels s'ajoutent quelque 300 autres apprenants formés dans les écoles coraniques. Initiée par la direction des affaires religieuses d'Ouargla, cette journée d'étude a donné lieu à l'animation d'une série de conférences axées sur l'importance de l'apprentissage du Saint Coran, son rôle dans l'édification de la société et dans la protection des repères identitaires, notamment chez les jeunes générations.