•Constantine - Université Mentouri : Pas de repas, pas de café et pas de photocopie… A force de tempérer et de tergiverser, les (ex)locataires des commerces du campus Mentouri ont été bannis des locaux par l'administration alors même que l'affaire opposant les deux parties est toujours entre les mains du tribunal administratif de Constantine. Le rectorat qui a d'abord pris la décision de couper le courant et le gaz dans toutes les boutiques dès la rentrée universitaire, sans toutefois arriver à les décourager, a eu recours au moyen le plus brutal qu'il soit : barricader toutes les portes des boutiques à l'aide de barre de fer et de cadenas. L'administration a, en fait, profité des vacances d'hiver du mois de décembre pour chasser les anciens locataires en attendant la décision de la justice. Aujourd'hui, deux semaines après la reprise des cours, l'espace du bloc des lettres où habituellement il y avait beaucoup d'animation créée justement par les boutiques, ressemble à un lieu triste et ennuyeux, ce qui contraint les étudiants et même le personnel de l‘université de se passer des repas, des cafés, et autres services tels que les photocopies et les taxiphones. Une ambiance qui commence sérieusement à agacer les étudiants, surtout que les contrôles de la première série commence la semaine prochaine, obligés de se déplacer en ville ou dans les campus voisins tel que Zarzara pour faire des photocopies. Le seul bâtiment épargné par la fermeture est le restaurant des étudiants et la cafétéria d'un privé qui le jouxte, mais vu la situation actuelle, à midi c'est la grande ruée, mais l'infrastructure reste insuffisante pour accueillir tout ce beau monde. Kais B. • Retard dans la livraison des logements : le ciment, première cause La tension sur le ciment, en raison de la spéculation sur le marché, serait à l'origine des retards constatés dans la livraison d'une partie du programme de logement du précédent quinquennat dans la wilaya de Constantine. C'est en effet, ce que révèle un responsable au niveau de la DLEP qui observe qu'avec la crise du ciment de ces six derniers mois, des logements tous types confondus du quinquennat 2004-2009 n'ont pas encore été achevés, car, selon lui, la hausse des prix du sachet de ciment qui a atteint les 800 DA, a forcé bon nombre de promoteurs à temporiser, voire même à suspendre les travaux. En attendant la stabilité des prix du ciment, notamment après les dernières mesures prises par le gouvernement d'importer 1,15 million de tonnes de ciment, l'année 2011 sera meilleure que 2010 en terme de réception, outre les programmes de l'année dernière (7000 logements de type (LSP) et 5000 logements sociaux) qui seront remis normalement au cours de 2011, 7000 autres logements entrant dans le programme du nouveau quinquennat seront lancés incessamment. K. B.