Divorce et blanchiment d'argent. Deux thèmes qu'a choisis de traiter le réalisateur, Bachir Sellami. « Une projection symbolique, plutôt qu'un tour de manivelle, la raison est que le tournage a déjà commencé il y a un mois et demi à Alger, puis Cherchell et enfin Tlemcen », selon Sellami. Le premier tour de manivelle de son feuilleton « Kouloub tahta ramad » (Des cœurs sous des cendres) a eu lieu en présence du ministre de la Communication, Hamid Grine, des directeurs généraux de la télévision algérienne, Tewfik Kheladi, de la Radio algérienne, Chabane Lounakel, et de l'AARC (Agence algérienne pour le rayonnement culturel), Nazih Beramdane. Produit par la télévision algérienne, ce drame social écrit par la scénariste Zahra Adjami, sera projeté au mois de ramadhan prochain. Ce feuilleton comprend 30 épisodes de 45 minutes chacun. « Le divorce laisse de graves séquelles. Le blanchiment d'argent a aussi ses répercussions sur la société. Je me suis concentré sur la vie de deux familles, à travers celle de deux frères séparés de leurs épouses. Puis, les événements s'accélèrent et les séquences s'enchaînent. » Après avoir fait la connaissance des acteurs et des actrices, en s'entretenant longuement avec eux, Hamid Grine a affirmé que « selon ce que m'a raconté le réalisateur, c'est une histoire algérienne attachante et admirable. Nous souhaitons que cette production soit à la hauteur de nos espérances et qu'elle plaise au téléspectateur. » Dans ce sillage, Hamid Grine cite le récent premier tour de manivelle du feuilleton « Cheikh Amoud » effectué à Ouargla, qui prouve, comme le souligne Grine, que le ministère de la Communication participe activement dans la production culturelle et cinématographique. Côté distribution, Bachir Sellami a fait appel à d'anciens acteurs. Il fait, également, participer six jeunes femmes amateurs. Il fait intervenir sciemment ces deux générations d'acteurs pour un échange de connaissances et d'expériences. On retrouve, entre autres, Bahia Rachedi, Mustapha Laribi, Rania Sirouti, Sara Lalama, Mohamed Tahar Zaoui, Djamel Aouane, Tinhinan Tartag, Zakaria Benmohamed. « Je suis heureux d'avoir participé à cette nouvelle création aux côtés d'anciens et de jeunes acteurs. Je campe un personnage positif émotionnel, celui d'une personne souffrant d'une maladie chronique en conflit avec son père. Ce personnage vit une histoire d'amour avec sa cousine », témoigne l'acteur Djamel Aouane. Le réalisateur Bachir Sellami est à son cinquième feuilleton. Il compte à son actif plusieurs œuvres dont les feuilletons télévisés « Doumoue al kalb », « Assrar al madhi 1 et 2 », « Houbi fi kafass el itiham ». Il envisage de réaliser, en septembre prochain, un film de fiction autour de la réconciliation nationale.