La Coordination nationale des corps communs et des ouvriers professionnels affiliée au Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE) organise dimanche prochain (6 février) un sit-in national devant le siège du ministère de l'Education. La décision a été prise lors du 2e Colloque national pour cette corporation qui s'est déroulé, hier, au siège du Secrétariat de wilaya du SNTE en présence de 31 Coordinations de wilaya. Ces derniers dénoncent d'abord la non-considération affichée par les responsables des établissements à leur égard. Mais ils ont, surtout, protesté contre la marginalisation de la tutelle et des représentants du peuple au sein de l'Assemblée populaire nationale, le Conseil de la nation ainsi que les représentants de l'opinion publique tels les partis politiques. Selon eux, il y a une absence de volonté de prendre des décisions en vue d'améliorer les conditions morales et matérielles des travailleurs des corps communs et des ouvriers professionnels en dépit des appels répétés de leur Coordination nationale affiliée au SNTE. C'est pour ces raisons que cette instance a décidé de mener le sit-in. Elle réclame la promulgation d'une loi protégeant cette frange de la société, son intégration dans l'éducation nationale, la réduction du volume horaire, le droit à la formation et à la promotion. La Coordination nationale de cette catégorie des travailleurs de l'Education a notamment des réclamations qui ont pour objectif d'arriver à la refonte juste du système salarial. Elle demande une augmentation générale des salaires et l'octroi de primes de risque, de la qualification, de la pédagogie, de la documentation, de l'encadrement des examens. Enfin, les organisateurs du sit-in réclament la généralisation de la prime de permanence et de nuisance et l'octroi de la prime de rendement qu'ils veulent de l'ordre de 40% du salaire de base avec effet rétroactif à partir de janvier 2008.