Noureddine Naït-Mazi, un pilier de la presse nationale, s'en va après une vie riche en dévouement pour la patrie, à la révolution et à l'édification d'un Etat moderne. Ce digne fils de l'Algérie glorieuse et éternelle laisse derrière lui un héritage de sagesse, de professionnalisme et d'exemplarité dans l'accomplissement de son travail. Il était un modèle de probité. Il est difficile de parler de l'homme, du journaliste, du directeur tellement qu'il a marqué la presse nationale par ses compétences, son sérieux et son attachement aux valeurs de la Révolution. Cet homme de grande stature et grand talent était le pilier d'El Moudjahid qu'il a hissé au firmament du professionnalisme à telle enseigne que l'on se disait dans le jargon du métier « on a fait l'école d'El Moudjahid ». Il était respecté et admiré par beaucoup de journalistes. Son respect des règles professionnelles, de l'éthique et de la déontologie et de la ligne éditoriale sont de notoriété nationale. Ses qualités ont fait de Naït-Mazi « un homme d'exception », comme l'a qualifié le président Abdelaziz Bouteflika. Un grand journaliste et un grand nom passe à la postérité laissant un héritage significatif pour ceux dont le métier est d'informer, de transmettre et d'écrire. Si aujourd'hui des changements significatifs sont en cours dans le monde de l'information, il n'en demeure pas moins que les principes, l'éthique et la déontologie seront toujours les critères fondateurs et le rempart contre la désinformation et la propagande. Et ce sont ces fondamentaux que Naït-Mazi et les journalistes de renom qui l'ont entouré ont enseignés à des générations de passionnés. Son œuvre est dans notre mémoire et les souvenirs de chaque homme de presse qui l'a cotoyé.