Pour favoriser le développement et la régulation du don d'organes en Algérie, il est impératif de créer une agence nationale de greffe d'organes en Algérie, a estimé le professeur Radhia Kraïba, responsable du service cytologie au centre Pierre et Marie Curie (CPMC) du CHU Mustapha Pacha, lors d'une rencontre organisée jeudi par la société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation (SANDT). Selon cette spécialiste, cet établissement aura un rôle à jouer en matière d'organisation et de contrôle de la transplantation tout en assurant la sécurité sanitaire et la qualité de la greffe. Une structure de communication sensibilisant sur le don d'organes devra être installée à l'intérieur de l'agence. Le but étant, selon Mme. Kraïba, est d'inculquer la culture du don d'organe. « Il est nécessaire de mettre en avant les aspects de citoyenneté, de solidarité et de fraternité pour aspirer à atteindre le but consistant en la promotion du don d'organes », estime-t-elle tout en rappelant que 14 000 dialysés attendent d'être greffés. Le président de l'Association algérienne de néphrologie, le Pr Farid Haddoum, chef de service de néphrologie au CHU Nafissa Hammoud (ex-Parnet) a appelé les autorités publiques à investir dans la prévention contre l'insuffisance rénale, au lieu de consacrer des sommes colossales au traitement. Cela permettrai, selon lui, de préserver l'équilibre de la caisse nationale des assurances sociales (CNAS).