Le journal El Moudjahid célèbre en ce 22 octobre, décrété par le président de la République Journée nationale de la presse, et à la veille du 62e anniversaire du 1er Novembre, son soixantenaire, en éditant un numéro spécial dédié à la mémoire de Novembre, sous le signe de la fidélité au message de la proclamation de la guerre de Libération. Une édition qui s'ouvre sur un éditorial signé par le ministre de la Communication, Hamid Grine. Sous le titre « Un bastion de l'exactitude, un sanctuaire de l'éthique », Grine revient dans l'espace éditorial sur la « lourde responsablité d'un mot qui doit représenter 60 années d'exercice journalistique du quotidien El Moudjahid ». Un titre qui dans la mémoire collective se confond avec l'histoire, la grande Histoire du pays, car émanant des tréfonds de la Révolution. Le ministre dit admirer cette exemplarité du sens du devoir pour l'intérêt suprême de la nation qui prône l'exactitude au lieu de l'objectivité illusoire, le recul prudent au lieu du déballage incontinent. L'exactitude pour dire la vérité dans toute sa lumière, dans les règles de l'art d'écrire et ne servir que le journalisme, le vrai, pour offrir au métier, « le plus beau au monde », pour Grine, ses lettres de noblesse. Et pour ce faire, il faut que cette profession se fraie un chemin bien aménagé pour ne pas emprunter les détours des autoroutes de l'information et des réseaux sociaux. Ce pourquoi, écrit Grine, le président Bouteflika a de tout temps eu cette perception très aiguë des enjeux et du rôle des médias dans la dynamique de développement et dans la préservation des intérêts supérieurs du pays pour une professionnalisation éthique de la presse. L'objectif primordial. Le ministre n'a pas manqué de rendre hommage à celles et à ceux qui œuvrent journellement à une information fiable. D'autres écrits et pas des moindres aussi emplissent les autres pages de ce spécial avec notamment la signature du PDG d'El Moudjahid, Achour Cheurfi, un article de Noureddine Naït-Mazi datant de 1997, un témoignage d'Ali Haroun, un entretien avec Réda Malek, et d'autres écrits émanant d'anciens journalistes tels que Rachid Lourdjane ou Hacène Ouendjli qui ont écrit les plus belles pages de ce quotidien.