Waciny Laâredj a présenté son dernier roman paru aux éditions Enag. Dans cet opus de 480 pages, il évoque la vie de Casanova, ses quatre épouses, et d'autres compagnes. Lors d'une rencontre modérée par Abdelkrim Ouzeghla, l'auteur de « Le livre de l'Emir » relance le débat sur la relation humaine. Pour lui, « chaque femme représente un questionnement déontologique ». L'auteur expose un problème important sur le plan relationnel entre femme et homme et en même temps se révolte contre les injustices subies par la femme. « C'est un hymne à celle-ci et je l'interroge parce qu'en chacun de nous sommeille un ange et un diable », dira t-il. Dans le livre sorti le premier jour de l'ouverture du Sila, on s'épanche, on se déverse, on se confie, on se tait. Les plus célèbres cinéastes se seraient sans doute plu à adapter cette histoire. Et pour trouver le juste équilibre, parfois difficile et pour certains impossible, Waciny Laâredj n'expose pas une disserte mais propose une lecture libre d'un récit attachant. Waciny Laâredj, actuellement professeur à la faculté centrale d'Alger et à la l'université de la Sorbonne est l'une des plumes du monde arabe. Ses romans, traduits dans plusieurs langues, ont remporté plusieurs prix. Son ouvrage « Gardienne des ombres » a été retenu en 1997 parmi les cinq meilleures publications en France.