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Hausse du prix du poulet : La cherté de l'aliment en cause
Publié dans Horizons le 18 - 12 - 2009

Photo : Lylia M. Quelles sont les véritables causes qui maintiennent le prix de la viande blanche à un niveau si haut ? Est-ce cette flambée qui s'inscrit désormais dans le temps et qui échappe réellement à la règle de l'offre et de la demande ? Ou encore, quel est le maillon de la chaîne de la filière de la volaille qui est précisément à l'origine de ce dérèglement ?
Pour tenter de trouver des réponses à ces interrogations que se pose légitimement le consommateur, on s'est rapproché de quelques investisseurs intervenant dans cette filière.
A l'unanimité, les acteurs de la filière apostrophés déclarent que la cause majeure ayant concouru à maintenir depuis ces derniers mois le prix du poulet en moyenne entre une fourchette de 250DA et 330 DA le kilogramme est son prix de revient.
«Le poussin se vend actuellement à 100 DA l'unité et l'aliment coûte entre 3300 DA à 2400 DA le quintal, par conséquent et au final cela se répercute irrémédiablement sur le prix de vente du poulet» affirme d'emblée Latreche Ryad, le gérant du groupe avicole Tintin de la wilaya de Tipasa, dont l'entreprise s'occupe de l'élevage, de la production de l'aliment, de l'abatage et de la découpe ainsi que de la commercialisation de la viande blanche. Selon lui, pour comprendre l'envolée des prix de la viande blanche qui caractérise actuellement le marché, il faut remonter à ses prémices pour en identifier les causes.
«Il y a de cela une année et demi, le créneau commercial de la filière de la volaille a subi une chute libre des prix. Ce recul sensible qui a été accentué alors par le spectre de la grippe aviaire (H5N1) a poussé un bon nombre d'investisseurs de la filière avicole à revoir leur carte en optant pour d'autres créneaux porteurs. Le résultat de cet affolement a été ressenti sur l'ensemble de la chaîne de production à commencer par le prix du poussin qui a dégringolé jusqu'à 15 DA l'unité», dira d'emblée le gérant du groupe Tintin. Toutefois, renchérit-il «Le désinvestissement qui a affecté la filière après la baisse du prix du poulet a eu comme on s'attendait des répercussions sur le marché dans la mesure où l'offre n'arrive plus à satisfaire la demande du consommateur. Cette nouvelle donne a contribué en quelque sorte à redonner de la valeur commerciale au produit».
Seulement, les choses ne se sont pas arrêtées à ce stade puisque d'autres paramètres ont précipité à leur tour la tendance inflationniste des prix. En effet, l'envolée de la valeur tarifaire des céréales, notamment celui du maïs, dans les marchés financiers internationaux qui prévalait s'était traduit par une hausse vertigineuse des prix de l'aliment. «Il a même atteint les 4200 DA le quintal sur le marché local» se souvient le même interlocuteur.
«En outre, poursuit-il, le prix du poussin a également augmenté, compte tenu principalement de la diminution du nombre de couvoirs d'où s'approvisionnent les aviculteurs. Normalement, en moyenne, son prix dépasse rarement les 45 DA, or actuellement il affiche plus du double». A l'en croire, la cherté des intrants, le peu
d'engouement que suscite la filière auprès des investisseurs, notamment après la dernière chute des prix, et la pression de la demande sur le marché sont, en somme, les premières causes qui ont contribué à la flambée des prix.
«Il faut qu'il y ait une stratégie claire pour arriver à vraiment réguler le marché. Celle-ci ne peut être efficace que si on prend en compte les besoins réels de notre marché local pour qu'on puisse, par voie de conséquence, organiser tous les maillons de la production afin d'éviter tout dérèglement ou, écart démesuré en matière des tarifs» conclut Latreche Ryad.
Questionné à son tour, un ingénieur agronome de Tipasa, en plus des causes déjà soulevées, évoque la spéculation. Pour lui le déficit qu'accuse le volet production en terme de couvoirs a engendré inéluctablement la réapparition du phénomène du monopole. «Faute d'autres alternatives, nombre d'aviculteurs dans la wilaya de Tipasa, s'approvisionnent en poussin actuellement chez un seul fournisseur de l'ouest du pays.
Résultat, il s'en est suivi une hausse des prix, ce qui n'a pas manqué, par ailleurs, d'attirer des intermédiaires qui tentent d'engranger des profits en spéculant bien évidemment» confie-t-il «Cela étant, même si on va observer un recul en terme de prix de la viande blanche, il n'en demeure pas moins que si les choses restent en l'état, la hausse sera à nouveau de retour» prévient-il.


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