La capitale verra, dans les tout prochains mois, la naissance de nouvelles gares routières. Face au nombre croissant des voyageurs et des véhicules, qui dépasse deux millions chaque jour, les anciennes stations ne sont plus suffisantes pour contenir ce flux. Le directeur général de l'Egctu, Mohamed Lakrout, a indiqué à l?APS que 15 gares routières ont été réalisées ces deux dernières années dans les différentes communes d'Alger, alors que 11 autres attendent au titre du programme 2003/2004 financé par les fonds publics de la wilaya. Ces nouvelles réalisations contribueront à la décompression de la circulation automobile. Le responsable a également indiqué qu?une extension de la station de Tafourah est prévue et que la réalisation d'autres stations programmées s'est révélée impossible en raison de l'absence de terrains destinés à ce genre de projets telle la station de Dely Ibrahim. Par ailleurs, concernant les différents services dont ces stations doivent être dotés (cabines téléphoniques, wc, bureaux de tabac), l?orateur a tenu à préciser que la direction n'a pas négligé cet aspect, toutefois, la priorité a été donnée à la réalisation de ces stations qui seront dotées ultérieurement de toutes les structures nécessaires. En revanche, ces gares devront être dotées de stations de taxi afin de faciliter la circulation des citoyens à l'instar des stations de Boumaâti (El-Harrach), 2-Mai (place du 1er-Mai), Draria et celle de Baba Hassen. Il est à noter que la gestion de ces stations sera assurée par un chef de station, un chef de quai et des agents de sécurité qui veilleront à leur bon fonctionnement et à la sécurité des voyageurs. «En vue d?améliorer la qualité de services, un cahier des charges portant droits et devoirs des transporteurs est en cours de réalisation», a déclaré M. Lakrout.