Le ministre a en effet assuré qu'il existe un nombre important d'établissements et de structures de formation ainsi que les moyens en matière d'équipements techniques et pédagogiques. «Nous n'avons pas un manque d'infrastructures, nos portes seront ouvertes aux jeunes stagiaires qui ont échoué au bac et qui n'ont pas la possibilité de présenter leur candidature pour la deuxième fois», a-t-il précisé. Il ajoutera que chaque établissement est doté d'un ou de plusieurs annexes afin de prendre en charge la demande de formation de la rentrée d'octobre 2009, qui verra, selon lui, un effectif de 325 000 stagiaires et nouveaux apprentis. Intervenant lors d'un point de presse qu'il a animé en marge de la conférence nationale de la formation et de l'enseignement professionnels, organisée les 13,14 et 15 juillet à l'IFP de Birkhadem, le ministre a souligné l'importance d'améliorer la qualité de la formation qui représente pour lui l'un des objectifs majeurs de la politique efficiente de la réforme du secteur et qui s'inscrit dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. «Le diplôme doit refléter un savoir-faire», a-t-il estimé. Pour ce faire, il a souligné que parmi les mesures incitatives, des dispositions à même d'assurer la qualité de la formation sont déjà mises en place «les établissements spécialisés de la formation qui sont au nombre de 90 sont sommés de participer au concours du certificat de qualité -ISO-», a-t-il affirmé. Dans la foulée, M. Khaldi a rappelé que conformément au directives du Premier ministre, des communications ont été envoyées récemment à tous les secteurs concernés par la formation afin que ceux-ci expriment leurs besoins en matière de main-d'œuvre. Et ce, afin de permettre au secteur de la formation d'identifier, mais aussi d'instaurer les filières qui répondent aux nouvelles exigences du marché national. En outre, le ministre a insisté sur l'encouragement et le développement des métiers manuels pour accompagner les grands projets de l'Etat, notamment dans le bâtiment, les travaux publics, l'hydraulique, l'agriculture… «Nous allons lancer pour la rentrée prochaine, fixée au 17 octobre, une formation accélérée et intensive au profit des stagiaires désirant avoir un petit métier et dont le cursus ne doit pas dépasser les 6 mois», a-t-il souligné. Face au retard et à la lenteur dans la remise du diplôme, une durée qui peut aller parfois jusqu'à 5 ans, le premier responsable du secteur a tenu à rappeler aux inspecteurs répartis à travers les 48 wilayas leurs devoirs et leurs missions pour que ces comportements qui pénalisent les diplômés ne se renouvellent plus.