Malgré cette réduction des joueurs étrangers, le football algérien semble ne pas pouvoir se passer d'un apport externe, ce qui explique le recours de nos clubs à un autre vivier : celui de l'émigration. En effet, depuis quelques saisons, on assiste à un recrutement de joueurs formés à l'étranger, surtout en France, pour se renforcer et donner plus d'allure et d'allant à l'équipe. Ainsi, on a vu passer des garçons comme Bouzid qui a bien relancé sa carrière au MCA tout en se frayant une petite place en équipe nationale à un moment donné ; ce qui n'a pas été le cas de Abdelmalek Cherrad qui avait tenté la même expérience dans le même club. Mais l'exemple de la réussite est celui sans conteste de Khaled Lemmouchia, le porteur d'eau de l'ES Sétif, qui a réussi à décrocher une place de titulaire chez les Verts de Rabah Saâdane depuis le début des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial-2010. Il y a d'autres éléments comme Moumen (ex-ESS), le gardien Benhammou (MC Oran) et d'autres qui ont fait les beaux jours de quelques clubs nationaux. Pour l'actuelle saison, l'Entente tente de nouveau l'expérience avec Kacem Mehdi (33 ans) et Kaddour Karim (26 ans), le MC El-Eulma avec Bouzidi Antar (22 ans), l'USM Annaba avec Benlala Réda Alloua (26 ans) ou bien la JSM Béjaïa avec le gardien Si Mohamed Cédric, considéré comme l'une des découvertes de ce début de saison, malgré la position de son club au classement. En revanche, le trio du MC Alger – Farès Kheniche, Abdelmalek Mokdad (23 ans) et Madjid Bouabdallah (28 ans) –, n'a toujours pas été aligné et constitue un véritable fiasco financier et sportif pour le club. Pourtant, des éléments comme Mokdad et Bouabdallah avaient impressionné lors du stage d'intersaison en Pologne, mais des problèmes d'argent (et autres) ont amené les dirigeants à reconsidérer leurs engagements.