Dracula l'immortel, la suite du chef-d'œuvre de Bram Stoker, sort, ces jours-ci, dans plusieurs pays, mais si l'auteur est bien du même sang que le grand écrivain, son livre n'est pas de la même veine. Dacre Stoker, solide canadien de 51 ans, est l'arrière petit-neveu de l'auteur de Dracula. L'idée de cette suite «officielle» est née de sa rencontre en 2003 avec Ian Holt, 39 ans, un passionné au look gothique, membre de la Société transylvanienne de Dracula. «Le Dracula que l'on connaît aujourd'hui est très différent de celui de Bram Stoker, nous avons voulu revenir à l'histoire originale», a expliqué Holt, vendredi, à Paris, pour la présentation de l'ouvrage. Après six ans de recherches et d'écriture, Dracula l'immortel est sorti fin septembre en Grande-Bretagne et en Irlande, cette semaine en France (à 90 000 exemplaires, chez Michel Lafont), aux Etats-Unis, au Canada. Et les droits de traduction ont déjà été vendus pour 17 langues et 24 pays. Une version modernisée des aventures du comte Dracula qui ressuscite le mythe. Bram Stoker (1847-1912) s'était inspiré pour son roman paru en 1897 d'un seigneur des Carpates du XVe siècle, Vlad Tepes, «Vlad l'empaleur», redouté pour sa cruauté. Ian Holt a apporté sa connaissance encyclopédique de Dracula, Dacre Stoker la légitimité de son nom. L'action de Dracula l'immortel se déroule en 1912, 25 ans après la fin de ses premières aventures. Des meurtres effroyables à Londres et à Paris, une chasse aux vampires dans toute l'Europe réveille la terreur du «prince des ténèbres».