Résumé de la 57e partie n Djeha finit par inviter ses condisciples à manger chez lui. Pour se procurer la nourriture, il a dû mettre leurs chaussures en gage. Les étudiants sont furieux contre Djeha : il les a eus ! Certes, ils ont fait un bon repas chez lui, mais à leurs frais. — il faudra trouver un moyen de le piéger ! — il est trop malin pour cela ! — chacun à ses faiblesses, il faut seulement guetter le moment propice pour lui tendre un piège ! Chez Djeha, c'est la fête. Sa mère n'en croit pas ses yeux. — comment as-tu fait pour apporter autant de nourriture ? — c'est comme je l'ai dit, je me suis rendu chez le gargotier ! — mais avec quoi, tu as payé ? Djeha éclate de rire. — ce sont mes invités qui ont payé, et leur repas et le nôtre ! La mère ne comprend pas. — tu veux que je t'explique ? — oh, oui ! Et il lui raconte tout. La mère se mord les lèvres... — Oh la la, tes condisciples doivent t'en vouloir ! — je sais, ils ne manqueront pas de me rendre la pareille ! Mais il ajoute. — ne t'inquiète pas, je suis plus malin qu'eux ! Les étudiants cherchent à se venger de Djeha. Un jour, quelques-uns se retrouvent dans un champ. Ils aperçoivent un figuier chargé de fruits. — quels beaux fruits ! Que l'un d'entre nous aille nous en cueillir ! C'est alors qu'on aperçoit Djeha. — et si on lui demandait de grimper sur le figuier ? Il est maigre et souple ! — il sera obligé d'enlever ses chaussures, ce sera l'occasion de les lui confisquer ! On trouve l'idée bonne. On l'appelle. — Djeha, Djeha, viens un peu par ici ! Djeha obéit. Il a un peu peur de ses condisciples. — vous ne m'en voulez plus ? — non, bien sûr, après tout, nous avons fait un bon repas. Nous voulons que tu grimpes sur ce figuier et que tu nous cueilles des fruits ! — d'accord ! Il pense à se déchausser, mais il se rappelle le coup qu'il a fait à ses condisciples et il a compris qu'ils veulent lui rendre la pareille. Il se jette sur le figuier. — voyons, enlève d'abord tes chaussures ! — non, je dois marcher sur les branches, tourner, aller et venir… Je risque de me faire mal si je suis pieds nus ! Il se gave de fruits et redescend. — mes chers condisciples, les figues ne sont pas mûres… Et il s'en va, laissant les étudiants furieux. (à suivre...)