Résumé de la 5e partie n Le tsarévitch arrive chez Baba-Yaga qui le prend pour garder ses juments... C'est l'oiseau des îles qui le réveilla au soleil couchant : — Rentre vite, tsarévitch ! Les cavales sont déjà à l'écurie. En arrivant, Ivan-tsarévitch entendit Baba-Yaga qui criait : — Pourquoi êtes-vous toutes rentrées, rosses empotées ? — Le moyen de faire autrement ? répondaient les cavales. — Du monde entier sont venus des oiseaux, ils voulaient nous crever les yeux ! — Puisque c'est comme ça, demain sauvez-vous dans la forêt. Le lendemain, Baba-Yaga menaça encore Ivan-tsarévitch : — Qu'une jument me manque et c'est ta tête qui m'en répondra ! A peine dans les prés, les cavales se sont égaillées, dans la forêt épaisse se sont cachées, pas moyen de les retrouver. Ivan-tsarévitch chercha bien, ne trouva rien, se mit à pleurer et s'endormit. Au coucher du soleil la lionne vint le réveiller : Rentre à la maison, tsarévitch ! Les cavales y sont déjà. A la maison, Baba-Yaga pleine de rage menait grand tapage : — Pourquoi êtes-vous toutes revenues, sales rosses ? — Comment faire ? Du monde entier des bêtes féroces sont arrivées, nous ont attaquées et voulaient nous dévorer ! — Si c'est comme ça, demain vous irez plonger dans la mer ! — Le lendemain, sitôt dans les prés, les cavales se sont égaillées, dans la mer bleue ont plongé ! Ivan-tsarévitch n'essaya même pas de les suivre. Il se mit à pleurer et s'endormit. C'est une abeille qui le réveilla au coucher du soleil : — Les cavales sont toutes à l'écurie, tsarévitch. Mais en rentrant, ne te fais pas voir de Baba-Yaga. Juste à minuit, va dans l'écurie. Là, dans un coin caché, dans du crottin couché il y a un poulain galeux. Emmène-le et sauve-toi de la maison ! Ivan-tsarévitch se glissa dans la maison et entendit Baba-Yaga mener grand tapage, tancer ses cavales qui lui répondaient : — Le moyen de ne pas rentrer ? Du monde entier des abeilles sont venues nous piquer et nous attaquer ! Nous avons les naseaux en sang, les oreilles à vif ! (à suivre...)