Manquement n L'entreprise chinoise, selon le constat du wali, n'a recruté à Tipasa qu'une quarantaine d'Algériens sur les 1 200 prévus. Pour tirer au clair certains points dont les vraies raisons du non-recrutement de la main-d'œuvre algérienne, l'une des causes de la lenteur de la cadence des travaux des mégachantiers au niveau de la wilaya de Tipasa à l'image des pôles universitaires, le secrétaire général de la wilaya s'est réuni, hier matin, avec les entreprises étrangères turques et chinoises et le directeur de l'emploi. Cette réunion est venue à la demande du wali, Mohamed Ouchen, suite à sa visite d'inspection effectuée dimanche au niveau des chantiers à Koléa et au chef-lieu de la wilaya. Après avoir exigé que la maison de la culture soit inaugurée le 1er novembre prochain, le wali a mis en demeure les entreprises défaillantes qui marquent des retards de travaux et qui prennent comme excuses le manque d'effectif local algérien et étranger comme cela a été le cas pour les entreprises chinoises chargées de la réalisation d'une partie du centre pénitentiaire de Chaïba (Koléa) de 2 000 places et du centre universitaire de Tipasa de 4 000 places et de l'entreprise turque qui prend en charge les 11 000 places pédagogiques au pôle universitaire de Koléa dont la cadence des travaux n'est qu'à 8%, une cadence qualifiée de chantier en «veilleuse» par le wali. Pis encore, cette entreprise aurait diminué le nombre, déjà minime, d'ouvriers algériens de 300 à 200, s'est révolté le n°1 de la wilaya qui a réfuté les arguments de l'un des trois patrons associés de cette entreprise turque qui a parlé des obstacles au niveau du visa pour ramener des ouvriers turcs et ceux de la direction de l'emploi : «L'Algérie n'a jamais mis d'obstacles sur les visas ni sur la main-d'œuvre algérienne», a-t-il lancé. L'entreprise chinoise, selon le constat du wali, n'a recruté à Tipasa qu'une quarantaine d'Algériens sur les 1 200 prévus. Une mise en demeure par voie de presse a été décidée comme premier pas pour la résiliation du contrat, car outre le manque d'ouvriers et le non-respect du planning, ces entreprises sont défaillantes. Elles n'ont pas respecté leurs engagements cités dans le cahier des charges. Outre le manque de moyens matériels adéquats, les responsables ont constaté la mauvaise qualité du béton refusé par le CTC. Il y a lieu de rappeler que ces mêmes entreprises ont déjà été mises en demeure par le wali et par le ministre de l'Enseignement supérieur, pour être encore une fois mises en demeure pour que les postes universitaires soient réceptionnés pour la rentrée universitaire 2011-2012 sans tolérer aucun retard. A signaler que le chantier d'une entreprise chinoise en charge de la réalisation des résidences universitaires de Koléa a été félicité pour son taux d'avancement des travaux à 50%. Enfin, les travaux du siège de la cour de la wilaya de Tipasa sont bien avancés si bien que son ouverture est prévue pour l'année judiciaire 2010. Un acquis qui permet à la wilaya de ne plus dépendre de la cour de Blida.