Résumé de la 79e partie n Le père, poussé par sa femme, emmène ses filles dans une forêt profonde. Ils les distrait, puis les abandonne. La nuit vient de tomber. Elles se regardent. — Il avait projeté de nous abandonner ! — C'est sûrement sa femme qui lui en a donné l'ordre ! —Et il lui a obéi ! Elles se mettent à pleurer. —Nous sommes perdues ! — On est à la merci des fauves ! — Il y a aussi des ogres… La naïve se serre contre ses aînées. — J'ai peur ! Ses sœurs veulent la rassurer. — Tant que tu es avec nous, tu n'auras rien à craindre. Mais il fallait penser à la suite des événements. — Qu'allons- nous faire ? — Nous pourrons rentrer chez nous ! dit la naïve — Hélas, nous sommes perdues, nous ne connaissons pas le chemin ! — Alors on peut rester ici et dormir sous un chêne ! —Non, il va faire froid et puis il y a les fauves… — Alors, qu'allons-nous faire ? —Nous allons marcher. Peut-être allons-nous trouver une maison ! — Une maison ? Mais qui peut habiter dans une forêt ? — Des bûcherons y vivent parfois… — Des bergers… La naïve s'écrie : — Ou alors des ogres ! Et elle se met à crier. — Ils vont nous manger, j'en ai bien peur ! — Non, non, il n'y a pas d'ogres, disent ses sœurs. Elles la rassurent, puis elles se mettent en marche. Elles marchent longuement. La naïve, qui se fatigue très vite, se plaint. — Je n'en peux plus ! — Courage, nous allons peut-être trouver une maison ! — Et si on n'en trouve pas ? — Alors, nous allons nous arrêter pour nous reposer un peu. Elles marchent encore et encore. La benjamine s'arrête. —Mes jambes refusent d'avancer… Alors, les sœurs vont se relayer pour la porter. Elles continuent à avancer dans le noir. Brusquement, l'aînée s'exclame : —Une lumière ! On aperçoit, en effet, une lumière au loin. (à suivre...)