Résumé de la 8e partie Malika et sa fille font intervenir leur voisin, mais celui-ci hésite. Je ne sais pas et puis pourquoi me dis-tu cela à moi, Malika khti ? Que peut faire un vieillard comme moi ? ? Dis à ton neveu, celui qui travaille au commissariat de venir nous voir... tout de suite si c?est possible ! ? Il n?y a pas de temps à perdre, ajoute Zahia pleine d?espoir Quand le jeune homme est mis au courant, il réfléchit un moment, et dit : ? Zahia, pour que nous puissions intervenir et entrer dans la maison, il nous faut une plainte officielle, et tu es la seule à pouvoir le faire... ? Non, je ne veux pas la mêler à cela ! s?exclame Malika, c?est une jeune fille ? Il le faut, si vous voulez sauver cet homme... Quand elle revoit devant ses yeux l?image de Si Merouane couché presque sans vie sous sa couverture, Zahia n?hésite plus. ? Oui, c?est d?accord je prends le risque ! ? Zahia, benti ! Et si tu te trompes ? Et si... Mais Zahia se prépare à sortir et à suivre le policier. Quand Razika ouvre la porte, elle trouve sur le seuil deux policiers près de Zahia qui la regarde d?un air de défi. Les ambulanciers se précipitent dans la chambre et transportent le malheureux Si Merouane sur une civière. ? Pourquoi, ne l?avez-vous pas fait soigner par un médecin ? lui demande la police. Razika, dans son attitude rigide, reprend son masque figé, après le premier moment de stupéfaction, et ne répond pas. Elle est arrêtée pour non- assistance à personne en danger d?abord, puis pour tentative de meurtre, quand le contenu de la fiole est analysée, en même temps que le sang de Si Merouane qui a échappé à une mort certaine. ? Je te dois la vie, Zahia, lui dit ce dernier, quand elle va lui rendre visite sur son lit d?hôpital... (à suivre...)