John Haigh a rencontré un adolescent dont les parents viennent d'être tués dans un bombardement. Il compatit à son malheur, puis il lui demande s'il n'a pas de parent où il pourrait se rendre. Comme il lui répond par la négative, il lui propose d'être son ami et de le protéger. Il a un appartement, il pourra y manger et surtout y dormir. L'adolescent le regarde stupéfait. Il a du mal à comprendre ce que signifie «devenir l'ami» d'un homme, mais comme il a faim et qu'il ne sait pas où aller, il accepte la proposition de John. Celui-ci dont les tendances homosexuelles, jusque-là latentes, se sont réveillées, emmène le jeune homme chez lui et va vivre avec lui quelque temps. Il prend soin de le cacher de peur que les voisins ne le voient avec lui et témoignent contre lui. On ne sait combien de temps dure cette relation mais chez John, le désir du sang finit par supplanter les tendances sexuelles et un soir, alors que le jeune homme dort, sans méfiance, à ses côtés, il l'étrangle. Il se lève, l'égorge et colle goulûment sa bouche sur la plaie béante, aspirant tout le sang. Puis, le corps est découpé en morceaux et il va, lui aussi, finir dans la cuve d'acide. Au petit matin, John va discrètement jeter ce qu'il en reste dans la Tamise : un épais liquide noirâtre... Quelques jours à peine après ce meurtre, John ressent de nouveau le besoin de boire du sang. Il essaye de se maîtriser mais n'y parvenant pas, il doit absolument boire du sang, ce qui signifie qu'il doit encore commettre un meurtre. Il sort dans la rue, à la recherche d'une nouvelle victime.