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Une ville, une histoire
Sidi El-Houari : un homme, une légende (2e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 26 - 03 - 2004

Enigme Le mystère lié à l?endroit où se trouve sa tombe demeure entier, comme en témoignent les différents ouvrages, dont La Ville d'Oran à travers l'histoire, paru en 2002 sous la plume de Yahia Bouaziz.
L'auteur affirme avoir entrepris des recherches du côté de Hassi El-Ghella, grâce à des renseignements fournis par des descendants de Sidi El-Houari faisant état de la probable présence de la tombe de leur aïeul dans cette localité de la wilaya d'Aïn Témouchent, près de celle de l'un de ses compagnons, le cheikh Sidi Messaoud.
Cette dernière sera effectivement retrouvée, mais point de trace, en revanche, de la dernière demeure du vénérable protecteur de la cité oranaise, rapporte le chercheur, qui a également poursuivi, sans succès, des investigations similaires du côté de Terga, dans la même région. Les nombreux écrivains qui se sont penchés sur l'itinéraire de Sidi El-Houari se sont appuyés sur Le Jardin des biographies des saints et savants de Tlemcen (éd. El-Boustène), ?uvre-référence datant de 1602 et dans laquelle l'auteur, Ibn Meriem, réserve à ce saint homme un large chapitre.
Agé d'une dizaine d'années à peine, Sidi El-Houari avait déjà appris par c?ur les versets du Coran. Avant de porter son choix définitif sur la ville d'Oran, il entreprend un périple qui le mènera notamment à Béjaïa, Fès, Damas, Jérusalem et La Mecque.
Son savoir et ses connaissances, dont une bonne partie est regroupée dans son ouvrage intitulé Es-seh'ou oua et-tenbih (Le Distrait et l'avisé), le théologien les partagera avec ses nombreux disciples dont le plus fidèle fut Ibrahim Tazi (décédé à Oran en 1462).
Au-delà de son ascétisme, l'homme, dont le vécu est peu commun, a également marqué la mémoire populaire par des vertus légendaires. Réelles ou imaginaires, celles-ci évoquent, en premier lieu, le miracle du puisatier, don attribué au savant qui serait à l'origine de la découverte de plusieurs sources d'eau, telles celles de Raz El-Aïn (Oran). D'autres histoires font état de la cohabitation, sans crainte, de Sidi El-Houari (durant sa période de méditation dans le désert) avec des animaux réputés dangereux, tels les vipères ou les scorpions.
«Distrait» ou «avisé» quant à l'éclairage historique sur son patrimoine, l'Oranais ne s'explique pas, à ce jour, ce qui a bien pu pousser Sidi El-Houari à proférer cette fameuse malédiction vouant aux gémonies la ville d'Oran et ses enfants. Prononcée dans un moment de colère que d'aucuns attribuent à la mort de son fils, la portée de cette phrase se serait déjà accomplie ? souhaite-t-on ? lors de la prise d'Oran par les Espagnols en 1509. Néanmoins, le mystère reste entier encore aujourd'hui.


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