RÈsumÈ de la 22e partie - AprËs Miss Leatheran, Poirot síadresse ‡ sa bonne Gladys. Peut-Ítre pourra-t-il en tirer quelque chose ?... Oh ! Monsieur ! Alors, cíest bien le docteur qui lía fait ? ó Il y a dÈj‡ quelque temps que vous y croyez, níest-ce pas ? ó†Mais, Monsieur, ce níest pas moi. Cíest BÈatrice. Elle Ètait l‡-bas quand Mrs Oldfield est morte. ó Et, d'aprËs elle, insista Poirot en choisissant ‡ dessein des mots mÈlodramatiques, il síÈtait passÈ quelque† perfidie ? Gladys acquiesÁa vivement trËs Èmue. ó†Oui, cíest ce quíelle a dit et puis aussi Miss Harrison qui Ètait infirmiËre l‡-haut. Elle aimait beaucoup Mrs Oldfield. Elle a eu beaucoup de peine quand elle est morte. Et Beatrice, elle a dit comme Áa que Miss Harrison, elle, savait quelque chose parce quíelle síest tournÈe contre le docteur tout de suite aprËs et elle líaurait pas fait síil n'y avait pas eu quelque chose de louche, níest-ce pas ? ó†O? est cette demoiselle Harrison, maintenant ? ó†Elle síoccupe de la vieille Bristow, tout au bout du village. Vous pourrez pas vous tromper. Il y a des piliers et un porche. Il s'Ètait ÈcoulÈ fort peu de temps quand Poirot se retrouva assis face ‡ la femme qui savait certainement plus que n'importe qui ‡ quoi s'en tenir quant aux circonstances ayant donnÈ le point de dÈpart ‡ tous les bruits. Miss Harrison Ètait une femme proche de la quarantaine et encore trËs sÈduisante. Elle avait des traits calmes et purs de madone et de grands yeux bruns sympathiques. Elle Ècouta Poirot avec patience et attention. ó†Oui, dit-elle ensuite, je sais que des histoires dÈplaisantes ont couru. J'ai fait ce que j'ai pu pour les arrÍter. Mais c'Ètait sans espoir. Les gens aiment le scandale. ó†Mais il a d? y avoir quelque chose pour donner naissance ‡ ces bruits ? Son expression de tristesse s'accentua mais elle se contenta de secouer la tÍte, perplexe. ó†...Peut-Ítre, suggÈra Poirot, a-t-il suffi quíon sache que le docteur Oldfield et sa femme ne s'entendaient pas bien ? ó†Oh, non ! rÈpondit trËs vite l'infirmiËre. Le docteur Ètait toujours trËs patient et trËs doux avec sa femme. ó†Il l'aimait rÈellement beaucoup ? Elle hÈsita. ó†Non... Je ne voudrais pas dire cela. Mrs Oldfield Ètait trËs difficile ‡ satisfaire, exigeant une attention, une sympathie qui níÈtaient pas toujours justifiÈes. ó†Entendez-vous par-la quíelle exagÈrait la gravitÈ de son Ètat ? LíinfirmiËre acquiesÁa. ó†Oui... sa santÈ, pour une bonne part, dÈpendait de son imagination. ó†Et cependant, constata Poirot avec gravitÈ, elle est morte... ó†Oh ! je sais, je sais... Il la regarda, nota sa perplexitÈ visible, son trouble. ó†Je pense... Je suis s?r, que vous savez qui donna le dÈpart ‡ toutes ces histoires. Miss Harrison rougit. ó†Cíest-‡-dire que je pourrais, peut-Ítre... C'est BÈatrice, la bonne, qui commenÁa ‡ parler et je crois savoir qui lui mit l'idÈe en tÍte. (A suivre...)