A l'issue du match FC Barcelone-Chelsea, des échauffourées ont éclaté entre les résidents de la cité Hasnaoua et des extra universitaires qui s'y sont introduits pour suivre cette rencontre. Trois blessés, dont un est dans le coma, sont à déplorer. Cette agression a provoqué la colère des étudiants qui sont sortis dans la rue longeant l'université et l'ont coupée à la circulation automobile. L'intervention des services de sécurité a permis d'éviter un véritable carnage. La nuit d'hier a été très mouvementée. Des affrontements très violents ont éclaté à peu avant 21 heures entres des dizaines d'étudiants de la résidence Hasnaoua de l'UMMTO. Tout a commencé, selon des étudiants résidents, lors du match de football qui a opposé le FC Barcelone à Chelsea. Des extra universitaires ont été admis à l'intérieur de la salle de spectacle de la résidence par les agents de sécurité pour qu'ils puissent suivre le match en question, ce qui n'était pas du goût des résidents. A la fin de la rencontre en question, les premières échauffourées ont éclaté à l'intérieur même du foyer et les bandes de voyous en fait usage d'armes blanches contre les étudiants. Résultat : un étudiant grièvement poignardé et deux autres blessés. Le premier, évacué au CHU de Tizi ouzou, est dans le coma, avons-nous appris ce matin. Après cette première agression, les étudiants ont poursuivis les agresseurs en dehors de la cité et procédé à la fermeture de la route qui longe le portail sud du campus, en face de la cité 2 000 logements. Les agresseurs ont aussi appelé du renfort, ce qui donnera ensuite un autre round plus violent d'affrontements entre les deux parties. Plusieurs blessés légers sont à déplorer dans les rangs des étudiants. Les forbans de tout acabit venus des différentes cités étaient armés de gourdins et autres armes blanches. Le déploiement des forces de la police a évité de justesse ce qui pouvait facilement devenir une vraie boucherie d'autant que les affrontements se sont poursuivis pendant de longs moments. D'autres renforts d'étudiants sont aussi arrivés sur place. Jusqu'à une heure tardive, les étudiants étaient toujours rassemblés devant le portail de l'université pour dénoncer le climat d'insécurité qui y règne. Ce n'est pas la première fois que des agressions sont commises contre des étudiants à Tizi Ouzou. La cité de Boukhalfa a connu son lot d'agressions et une insécurité ambiante y règne depuis des années. Les résidents ont eu à organiser plusieurs marches pour dénoncer le climat qui règne au sein de la cité au même titre qu'à Oued Aissi. Les résidentes de la cité réclament la prise de mesures urgente face à la dégradation de la situation sécuritaire. Les résidentes de la cité du nouveau pôle de Tamda ont aussi organisé de nombreuses marches pour les mêmes motifs. Là, des agressions contre des étudiantes ont été commises à l'intérieur même de la résidence. Bab Ezzouar Décès d'un étudiant, électrocuté lors d'une séance de TP Les étudiants de l'Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumedienne de Bab-Ezzouar (USTHB) ont observé, ce matin, un mouvement de protestation devant le rectorat dudit établissement à la suite du décès, hier, de leur collègue, Bensahel Amine, électrocuté lors d'une séance de Travaux pratiques (TP) en électrotechnique. La victime a reçu une masse de 380 volts à cause, nous dit-on, d'un câble défectueux utilisé lors de ladite séance. Les étudiants, qui sont rentrés dans une grève ouverte, ont pris la décision «irrévocable» de ne pas reprendre le chemin des études, que dans le cas où leurs revendications soient satisfaites, à savoir l'amélioration des conditions de travail, mais aussi le limogeage des directeurs de salles de TP, étant donné que ce problème a été soulevé à maintes fois sans pour autant qu'il trouve échos de la part des parties concernées. Les étudiants demandent, en outre, que la direction de leur université mettre à leur service les cous (transports des étudiants) pour qu'ils puissent assister aux funérailles de leur collègue, prévues pour aujourd'hui.