Cacophonie, tractations, déliquescence et bataille pour le contrôle des APC et des APW, telle est la situation qui règne au lendemain des élections locales du 29 novembre qui ont donné lieu à des impasses, une situation dans laquelle pataugent des centaines d'Assemblées communales (APC) et une trentaine d'Assemblées populaires de wilaya (APW), élues le 29 novembre. Cet état de fait tarde à se décanter et semble s'inscrire dans la durée. Si certaines Assemblées ont pu être installées malgré l'absence de majorité absolue, d'autres ne sont pas parvenues à trouver une issue au blocage qui dure depuis déjà deux semaines. D'après une source proche du ministère de l'Intérieur, le département de Ould Kablia aurait instruit les walis de reporter le délai d'installation des présidents d'APC et APW pour éviter la contestation et la polémique autour de la formule d'application de loi électorale, notamment le fameux article 80 qui sème la discorde entre les différents partis politiques. La même source précise que les walis seront destinataires dans les tout prochains jours d'une directive pour «dégeler» ces blocages qui entravent l'installation des Assemblées locales, au détriment des attentes des citoyens.