Résumé de la 1re partie - Le père demande à ses enfants d'aller semer petits pois et fèves. Arrivés au champ le rusé et le simplet s'amusent et font la sieste... Et le temps a fait ce qu'il avait à faire, il a passé. Chaque jour, ils allaient au champ et revenaient sans avoir travaillé. L'hiver est venu, le vieux père les envoyait de temps à autre pour surveiller si tout poussait. Et puis, l'abeille s'est mise à bourdonner et l'oiseau à chanter. Le printemps était là. Les paysans alentour remontaient de leurs champs des paniers remplis de fèves et de petits pois qu'ils allaient vendre au marché. Le vieux père a dit à ses fils : Demain vous irez faire la récolte. Le lendemain, ils sont repartis avec un âne chargé de deux grands paniers. En chemin, ils n'ont pas joué, ils n'avaient pas trop envie. Arrivés de bonne heure au champ le Simplet a dit à son frère : Qu'est-ce qu'on va faire, nous n'avons rien à récolter ? Le simplet lui a répondu : Regarde cette plume que j'ai dans ma main. Je vais la lancer en l'air. Là où elle tombera, nous ferons notre récolte. Il a lancé la plumé qui s'est envolée dans les airs, ils l'ont suivie avec leur âne. Ils ont traversé un ruisseau et voilà que la plume se pose dans un champ extraordinaire ! Il y a là toutes sortes de fleurs et de plantes gigantesques... et dans un coin du champ, des fèves et des petits pois gros comme ça. Ils attachent leur âne à un arbre et se mettent à remplir les paniers, Seulement, ce qu'ils ne savent pas c'est que ce champ appartient à Tseriel, l'ogresse. Et elle se tient là cachée derrière un arbre en se disant : «Patience mes petits, patience...» En attendant, elle a mangé l'âne et lorsque les deux paniers étaient remplis à ras bord, elle a surgi devant les deux garçons : «Alors mes fils, que faites-vous dans mon champ ?» Ils ont tout de suite reconnu Tseriel et ils ont baissé la tête et se sont mis à trembler. Tseriel a ajouté : «Il se fait tard, vous ne pouvez pas rentrer chez vous à cette heure. Vous mangerez et dormirez chez moi ce soir !» Et Tseriel les a fait rentrer chez elle. Là, elle a demandé au simplet : «Qu'est-ce que tu manges, du couscous de blé ou du couscous de cendre ?» Le simplet n'a pas réfléchi et a dit : «Du couscous de blé !» «Eh bien, tu auras du couscous de cendre !» et puis elle a demandé au rusé : «Et toi mon fils, qu'est-ce que tu veux manger ?» Le rusé a répondu : «Du couscous de cendre vieille mère !» (A suivre...)