Résumé de la 14e partie - Salah donne raison à Malika et lui fait comprendre qu'elle est la bienvenue chez lui et qu'elle pouvait y rester le temps qu'elle voudrait. Puis, il a voulu lui dire quelque chose... Je t'en prie, Salah ne me cache rien. — Non... je ne te cache rien... j'ai juste pensé à quelque chose, mais il se peut que je me trompe. Et si c'était le cas... je... je... j'aurais peur de te causer une déception. — Une déception ? Mais de quoi, parles-tu Salah ? Si tu ne me dis pas le fond de ta pensée, ce soir, j'aurai des cauchemars. — Ma petite sœur, il vaudrait mieux que je ne dise pas le fond de ma pensée parce qu'il se peut que je me trompe. J'ai bien envie de te dire à quoi je pense mais j'ai peur de me tromper. — Mais de quoi parles-tu ? — Tant pis ; maintenant que j'ai effleuré le sujet il faut que j'aille jusqu'au bout de mon idée. J'ai comme l'impression que tu ne resteras pas longtemps chez nous. Tu seras peut être bientôt obligée d'habiter ailleurs ! Et cet ailleurs se trouve peut-être dans cet immeuble même. En face de l'appartement où nous nous trouvons. Elle a vaguement compris ce qu'il insinuait, mais il lui fallait une confirmation. — Je ne te suis pas Salah ? Où veux-tu en venir ? — Ah ! petite sœur, tu es extraordinaire ! Tu n'as donc pas remarqué la manière dont Slimane t'a regardée ? Tu n'as pas vu comment tu l'as fait pâlir ? Pour que son frère aîné lui parle ainsi, il a certainement deviné l'intérêt que lui porte Slimane. Et il devait en être de même concernant ses intentions, car autrement, Salah n'aurait jamais attiré son attention sur ce sujet. Il devait être si sûr de ce qu'il avait constaté qu'il avait voulu lui en faire part le plus tôt possible. Ne serait-ce que pour remplacer sa tristesse et son angoisse par un peu de joie ! Puis brusquement, comme si elle venait de sortir d'un profond sommeil, elle lui arrache des mains la cafetière. — Donne-moi cette cafetière, Salah. Il n'oppose aucune résistance et la lui donne. — Dis-moi Salah, elle rentre à quelle heure Yakoute ? — Elle termine à 17h... Si tu veux, nous irons l'attendre devant son lycée... — Oh ! c'est formidable... — Ce qui sera formidable, surtout, c'est de confirmera tout cela, ce soir... Dès qu'elle se sera reposée, je l'enverrai discuter avec la vieille Yamina ! (A suivre...)