Résumé de la 1re partie - Alors que les habitants de Guadalajara se plaignent d'odeurs nauséabondes provenant des égouts, les autorités affirment qu'il n'y a rien d'inquiétant... Cela fait maintenant trois jours que l'odeur se fait plus forte. Et malgré les affirmations des autorités, le problème s'aggrave. Les habitants découvrent de l'essence dans leur alimentation en eau potable. Maria Ganzales vit au 547 rue Ganté. «Je suis allée à l'évier et j'ai eu très peur en ouvrant le robinet parce que ça sentait comme dans une pompe à essence», témoigne-t-elle. Les panaches de gaz sortant des plaques d'égouts atteignent près de 2 mètres de haut. Les services des eaux s'inquiètent de plus en plus. «Quand on teste le gaz dans les égouts, les résultats indiquent 100 % de risque d'explosion», affirme un employé. Selon des témoins, un employé des services des eaux conseille aux habitants de quitter leur maison. En leur expliquant que les égouts sous la rue Ganté sont une bombe à retardement. Mais les autorités municipales continuent à demander à la population de ne pas bouger. Et de garder son calme. Certains riverains sont si inquiets, qu'ils s'aventurent dans les égouts infestés de rats pour se rendre compte par eux-mêmes. Parmi eux Sergio Gomez, étudiant en ingénierie qui travaille à mi-temps dans l'entreprise de plomberie de sa famille. «Nous étions nerveux à cause de l'odeur d'essence qui émanait non seulement des plaques d'égouts, mais aussi des toilettes. Des échantillons ont été prélevés par certains voisins et certaines administrations. En les examinant à la lumière, les odeurs avaient l'aspect et l'odeur de l'essence.» Minuit : l'odeur est de plus en plus forte. Les services des eaux sont désormais très inquiets. Les ingénieurs ne parviennent toujours pas à découvrir la provenance de l'odeur. Craignant une explosion imminente, ils injectent de grandes quantités d'eau dans les égouts pour diluer l'essence. En entendant le bruit provoqué par ce branle-bas, Maria Ganzales sort voir ce qui se passe. «Il y avait des pompiers, de policiers, des employés des transports publics. Et je leur ai demandé si c'était dangereux de rester là. Ils m'ont dit de faire ce que je voulais. Tout ce qu'ils faisaient c'était simplement nettoyer les égouts. Si on voulait partir passer la nuit chez des parents qu'on le fasse. Voilà ce qu'ils m'ont dit. Sinon qu'on reste parce que tout allait bien. Il n'y avait pas de danger», raconte-t-elle... ( A suivre...)