Résumé de la 17e partie ■ Le vieil Abdellah ne veut rien révéler quant à ses soupçons. Un villageois lui prête son pur-sang pour pouvoir se déplacer rapidement. Le lendemain matin, Cheikh Abdellah entame son voyage. Quand il arrive, au village derrière la montagne, il est environ midi. Le soleil brille mais il fait un froid glacial. Son apparition surprend tous ceux qui l'ont vu et se sont empressés d'aller se mettre à l'abri. Depuis qu'est apparu dans ce village le phénomène des profanations des tombes, les gens ont peur de tout. Seul le fou du village a osé s'approcher de lui. Le vieux Abdellah lui dit : — S'il te plaît, mon jeune ami, va dire à l'amine du village que celui d'un des villages de la vallée veut le voir. — Que me donneras-tu en échange ? — Ben...J'ai des figues sèches. — J'aime les figues sèches... — Bien... Je vais t'en donner mais auparavant, fais ce que je te demande. Quelques instants plus tard, le simple d'esprit revient en compagnie d'un vieillard. — Sois le bienvenu, cheikh Abdellah... — Que le salut soit sur toi...Comment se fait-il que tu me connais ? — Je te connais parce que j'ai demandé autour de moi qui est l'amine du premier village que nous rencontrons lorsque nous descendons vers la vallée et on m'a donné ton nom. Et on m'a même précisé que tu n'es amine que depuis peu. Et en même temps on m'a dit que tu es un homme sage...c'est pourquoi je voulais te rencontrer pour que nous discutions un peu de ce malheur qui s'abat sur nos villages... D'ailleurs je me préparais à venir dans votre village. C'est une bonne chose que tu sois venu...Mais ne restons pas ici...Allons chez moi. Avant de suivre l'amine du village, le vieil Abdellah donne les quelques figues sèches qu'il a promises au jeune simple d'esprit. Une fois chez l'Amine, cheikh Abdellah demande : — Combien de corps la terre a rejeté chez vous ? (A suivre...)