Une rencontre internationale sur la vigne a été organisée à Aïn Témouchent sous le patronage du ministre délégué au Développement rural. Une centaine de participants avaient été invités à cette «rencontre inédite» dans une région essentiellement agricole. Nadir Marouf, directeur de recherches dans une université française, a estimé que l?objectif de la rencontre entre des hommes appartenant à différentes spécialités professionnelles, a été atteint puisque donnant lieu à une «véritable synergie, prélude nécessaire à la restauration de l?économie viticole qui a fait la prospérité de Aïn Témouchent». Le thème évocateur de ces journées renseigne sur les différentes interventions qui devaient enrichir l?assistance et faire une approche socioculturelle de la réalité du monde rural entre le passé et le présent, pour mieux appréhender l?avenir. Cette dimension «a été le talon d?Achille dans la mise en ?uvre des politiques de développement agraire qui se sont succédé bien qu?aussi importantes que les aspects technico-économiques» a relevé, pour sa part, le chercheur français, Michel Launay, géographe et auteur de l?ouvrage La terre , la vigne, les hommes du Témouchentois dans lequel il rapporte moult témoignages recueillis en Algérie à l?époque coloniale, mais aussi durant ces quarante dernières années. Le chercheur, qui vient de terminer une actualisation de son ouvrage consacré à l?Algérie, a relevé l?émergence de «deux conditions porteuses d?espoirs». Il s'agit de la convergence des efforts des différents secteurs universités et instituts, et de la volonté d?intégrer l?aspect socioculturel à toute approche de développement.