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Une pointe de nostalgie
Publié dans Info Soir le 06 - 08 - 2004

Regret «Le Cap n?existe plus. Il était à la place de l?actuelle pêcherie. Je me souviens lorsque j?avais 4 ans, mon père m?y emmenait. On y séchait du poisson», raconte Mo Omar.
L?actuelle pêcherie se trouve au bord de la route, à proximité de la plage la Baie. «A la place exacte du vieux Cap, on a édifié la nouvelle pêcherie», déplore le vieux pêcheur. Son père l?y emmenait alors qu?il avait à peine 4 ans. Ses enfants et ses petits-enfants n?ont pas eu sa chance.
Mo Omar se souvient : «Il y avait une usine où on séchait le poisson. Les gens venaient des environs pour y travailler.»
«La marchandise était acheminée vers Alger et peut-être vers l?étranger», devinait notre interlocuteur, encore gamin.
«Il deviendra plus tard un entrepôt pour emmagasiner le blé», se remémore Mo Omar.
Dans les années 1920 et 1930, jusqu?aux années 1940 et 1950, selon le vieux pêcheur, il n?y avait que quatre colons qui étaient installés au village de Djanet. «Il y avait un Français appelé M. Brinseur, M. Brochet, le propriétaire d?une ferme, M. Michelot et le propriétaire du café à l?entrée de la route qui mène vers le village, M. Lambert». Mo Omar parlera, aussi, de trois ou quatre autres Français possédant des khyam (bungalows), des résidences secondaires pour des Français résidant à Alger. «Durant l?été, ils arrivaient le samedi ou le dimanche et repartaient le dimanche soir», se rappelle Mo Omar.
Il racontera la journée de ces résidents d?un week-end au Cap. «Ils descendent le matin à la plage, pour rentrer chez eux vers 11h 30, pour déjeuner probablement, puis redescendaient vers 14 h pour la quitter vers 16h 30min et parfois ils restaient jusqu?à 18h», racontait Mo Omar, avec une pointe de regret que ces étrangers occupaient seuls les lieux alors que «les enfants du pays n?y avaient pas droit». Il dira : «Nous nagions loin des yeux des Français. S?ils nous surprenaient, ils alertaient les gendarmes et nous étions chassés sans ménagement.»
Sur une distance de 24 km, précisera Mo Omar, de Dellys au Cap Djanet, «pas âme qui vive, au village pareil jusqu?à 1959. Ma famille est venue de la montagne et s?est installée en ce lieu baptisé aujourd?hui le quartier de la rue de la Mosquée».
Cinq familles étaient alors originaires de la région. «Haouès, dont les deux fils, de ma génération, étaient également pêcheurs. Les familles Magallah, Larfaoui, Nouni, Bounaghez, Othmani et Dellali sont tous du village». Certaines de ces familles ont dû quitter Djanet, pour des raisons essentiellement économiques.
Mo Omar expliquera : «A l?origine, notre village s?appelait Djenad, il a été modifié par l?administration coloniale pour devenir Djanet».
Les prix des poissons entre achat et vente, selon le poissonnier :
- Mavrone : 160 DA à l?achat
200 à 250 DA à la vente.
- Mulet : 100 DA achat 150 DA vente
- Brochet : 200 à 250 DA achat 300 à 350 DA vente
- Mystère : 300 DA achat 400 DA vente
- Sarre Pagre : 300 DA achat 350 à 400 DA vente


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