Le président de l'APC d'Azazga, Bouadi Mustapha, s'est déplacé hier à la rédaction pour apporter des éclairages quant aux prétendues accusations dont son assemblée et lui-même ont fait l'objet, à travers un rassemblement de personnes samedi devant le siège de l'APC. "Le maire et l'ensemble des membres de l'APC n'ont jamais touché aux biens de la commune ou de l'Etat, comme l'a confirmé la commission d'enquête et les déclarations du wali de Tizi Ouzou. Nous sommes propres et honnêtes", a tenu à déclarer d'emblée le P/APC. Commentant le rassemblement, le maire précise que "ce dernier n'est pas animé par les honorables comités de villages, mais par des individus connus par le passé pour avoir tenté de brûler l'APC, injurié de hautes autorités et, tout récemment, ils ont fermé et soudé les portes de l'ADE et bloqué pendant des heures la RN71 reliant Azazga à Aïn El-Hammam. En somme, il s'agit de hors-la-loi qui se permettent d'agir au nom d'honorables villageois". M. Bouadi ajoute que "même nos respectables responsables de la wilaya, notamment le wali, le chef de daïra, le procureur de la République n'ont pas échappé à cette diffamation, et ce, publiquement, je suis outré par ce comportement honteux envers l'autorité publique". Le P/APC a également abordé le problème qui existait bien avant son arrivée, à savoir les constructions illicites. "Toutes les constructions sans exception ont fait l'objet d'une procédure conformément à la loi." Et de conclure : "Le président d'APC vous rassure qu'il ne ménagera aucun effort pour réaliser la piscine semi-olympique, la salle omnisports et la salle de conférences prévues dans le terrain convoité par la maffia du foncier", et invite "toute personne ayant constaté que j'ai volé ou détourné à déposer plainte".