Résumé de la 17e partie ■ Sabah, une jeune enseignante, accepte de donner des cours particuliers à un de ses élèves de terminale et se rend chez lui. Les vitres de la voiture sont teintées ? s'étonna Sabah. Oui, bien sûr. Vous ne l'avez pas remarqué ? Non. Elle aurait voulu ajouter qu'elle était si émue et troublée par la situation inédite qu'elle vivait qu'elle ne remarquait plus rien mais elle s'en abstint. Il s'agissait de ne pas paraître puérile devant un garçon plus jeune qu'elle et apparemment très précoce en tous points. Il serait par la suite capable de la regarder de très haut. Le jeune homme précisa : Les vitres sont teintées et ce n'est qu'hier soir que j'ai ajouté cette option. Je me suis dit que sur la route, nous pourrions rencontrer des gens qui vous connaissent... mais avec ce verre fumé il n'y a pas le moindre risque... j'ai fait cela pour vous protéger des éventuels racontars. Les gens sont méchants de nos jours et leurs langues sont des sabres. C'est juste.Vous pensez vraiment à tout ! J'ai toujours fait de mon mieux pour protéger ceux que j'aime. Il y eut ensuite un court moment de silence à l'issue duquel Fawzi s'exclama d'une voix joviale. Et voilà ! Nous sommes arrivés... C'est cette villa en pierre taillée... C'est là que vous habitez ? Oui... Vos parents sont donc si riches que ça ? Alors, je demanderai le maximum pour ces cours particuliers. Vous demandez le prix qui vous plaît. L'instruction et le savoir n'ont pas de prix ! Attendez-moi ici... je vais ouvrir le portail. Je crois que ma mère n'est pas à la maison ; elle a dû partir encore rendre visite à sa sœur aînée qui est très malade. Le jeune homme descendit et le cœur de Sabah se mit à battre très fort. Dans quelques instants, tout serait possible avec ce jeune homme qu'elle sentait capable de toutes les folies. Surtout les folies les plus exquises.