Résumé de la 1re partie ■ Pour le récompenser de l'avoir secourue, la vieille donne à Jacque une poule qui ponds Le lendemain, Jacques arriva à la maison tout joyeux en disant : «Voyez ma jolie poule ; elle pond de l'or ! Regardez bien !» Il posa sa poule sur la table et dit : «Poule, ponds-moi de l'or !» Tout ce que fit la poule ce fut de branler la tête et de chanter : «Caque-caque-canette.» Jacques était bien peiné. Il s'écria : «Ah, c'est le vilain aubergiste qui m'a volé ma poule !» Alors, Jean, le plus jeune des trois frères, dit : «C'est à mon tour de tenter ma chance. Je pars chercher fortune.» Comme ses frères avant lui, il marcha, marcha sur le chemin. Puis, à la tombée du jour, il arriva à l'orée d'un grand bois où se tenait une vieille femme, qui lui dit : «Mon cher petit, voulez-vous m'aider à traverser ce bois ? Il fait bien noir, et j'ai peur des voleurs. — «Volontiers», dit Jean. Il prit alors la main de la vieille et la conduisit de l'autre côté du bois. Arrivée là, la vieille se redressa et déclara : «Je suis une fée. Pour te récompenser de ta gentillesse, je te fais cadeau de ce bâton. Tu n'auras qu'à dire : «Bâton, tape !», et aussitôt il se mettra à taper sur qui tu voudras.» Jean était enchanté. Il remercia la fée et se dirigea bien vite vers la maison où l'attendaient ses frères et ses parents. Mais la nuit tomba, et Jean était fatigué. Il s'arrêta pour dormir à l'auberge, la même où ses frères avaient fait halte. Après une bonne nuit de repos, il demanda à l'aubergiste : «C'est vous qui avez volé la nappe de mon frère, la nappe qui met la table ? — Jamais de la vie ! répliqua l'aubergiste. Je n'ai rien volé du tout ! — Vous allez me la rendre ou je vous fais cogner par mon bâton, dit Jean. — Je n'ai rien à vous rendre, protesta le bonhomme. — Soit ! fit Jean. Alors, bâton, tape ! Aussitôt le bâton s'abattit sur les épaules de l'aubergiste. Bang ! Bing ! Pan, pan ! L'aubergiste se sauva en se lamentant et en criant : «Arrêtez ! Arrêtez votre bâton !» — Pas tant que vous ne m'aurez pas rendu la nappe de mon frère», répondit Jean.