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Suspense : Un cri dans la nuit 182e partie
Publié dans Info Soir le 17 - 01 - 2017

Résumé de la 181e partie n Elle se tenait devant un casier rempli de toiles. Un détail attira son attention…La signature dans le coin à droite.
Son regard allait d'un tableau portant la signature d'Erich à un autre signé par Caroline. La même lumière diffuse, le même sapin caractéristique à l'arrière plan, la même utilisation des couleurs. Erich copiait le style de Caroline.
Non !
Les tableaux encadrés étaient ceux qu'il avait choisis pour sa prochaine exposition. C'étaient ceux qui portaient sa signature. Il ne les avait pas peints. Le même artiste les avait tous exécutés. Erich se bornait à s'approprier l'œuvre de Caroline. Voilà pourquoi il s'était montré tellement embarrassé le jour où Jenny lui avait fait remarquer que l'orme qui figurait dans un de ses tableaux, soi-disant récent, avait été abattu plusieurs mois auparavant.
Un dessin au fusain attira son attention. Il était intitulé Autoportrait. C'était Souvenir de Caroline en rédu-ction, probablement une étude esquissée avant d'entreprendre ce qui était le chef-d'œuvre de l'artiste.
Oh ! mon Dieu. Toute l'émotion que l'œuvre du peintre lui avait fait attribuer à Erich n'était qu'un mensonge.
Alors, pourquoi venait-il si fréquemment ici ? Qu'y faisait-il ? Elle aperçut l'escalier, s'y précipita. La pente du toit força Jenny à se baisser en atteignant la dernière marche avant d'avancer dans la pièce.
En se redressant, elle reçut en plein visage une explosion de couleurs cauchemardesques. Frappée d'horreur, elle contempla sa propre image sur le mur du fond. Un miroir ?
Non. Le visage peint ne broncha pas à son approche. Le dernier rayon du crépuscule filtrant par l'étroite lucarne venait zébrer la toile, comme s'il la désignait d'un doigt fantomatique.
Un collage de scènes diverses : des scènes de violence, peintes de couleurs agressives. Le personnage central, elle-même, Jenny, le visage tordu par la douleur, le regard fixé sur des corps semblables à des marionnettes. Ceux de Beth et de Tina, gisant désarticulés sur le sol dans leurs robes bleues mêlées l'une à l'autre, les yeux exorbités, la langue tirée, leurs ceintures de velours bleu nouées autour de leurs cous. Sur le mur derrière l'image de Jenny, une fenêtre tendue d'un rideau bleu. Dans l'ouverture du rideau, le visage d'Erich apparaissait, triomphant, sadique. Et partout dans le tableau, en tons de vert et de noir, la même silhouette ondulante, mi-femme, mi-serpent avec le visage de Caroline et sa cape enroulée autour d'elle comme la peau écailleuse du reptile. La silhouette de Caroline penchée sur un moïse surréaliste suspendu dans le ciel, des mains de femme, grotesques, démesurées, semblables à des nageoires, couvrant la figure du bébé et les mains de l'enfant rejetées en arrière, avec ses petits doigts écartés sur l'oreiller. La silhouette de Caroline en manteau marron se reflétant dans le pare-brise d'une voiture ; un autre visage à côté du sien. Celui de Kevin, déformé, hagard, caricatural, avec sa tempe meurtrie et gonflée, contre la vitre.
A suivre
Mary Higgins Clark
tragédies D'hier et d'aujourd'hui : Massacre familial dans la Sarthe 9e partie
Résumé de la 8e partie n En 2008, deux scellés furent retrouvés au centre hospitalier de Nantes où ils avaient été envoyés pour analyse : le couteau brisé et ensanglanté retrouvé dans la maison, des cheveux retrouvés dans les mains des fillettes.
Les cheveux, retrouvés sans bulbes, n'étaient pas exploitables en 1994 mais le sont actuellement. Toutefois, aucune analyse ne fut ordonnée à ce sujet. Un ADN masculin fut retrouvé sur le couteau brisé mais ce n'était pas celui de Dany Leprince. Le couteau brisé portait également l'ADN de Brigitte Leprince. Par contre, une analyse ADN effectuée sur un autre couteau, saisi dans le garage de Dany Leprince, laissa apparaître soit un ADN inconnu, soit un double ADN : un ADN «compatible» avec celui de Martine Leprince (ce qui n'était pas révélateur puisque le couteau fut saisi chez elle), un ADN «compatible» avec celui d'Audrey, l'une des fillettes assassinées. Ici encore une forme de doute subsiste...En 2007, après dix années de combat en faveur de son fils, Renée Leprince mit fin à ses jours. L'année suivante, Dany Leprince se remaria en prison. Le 1er juillet 2010, après cinq années d'enquête, la Commission de Révision saisit la Cour de Révision, prélude à une annulation de la condamnation. Dany Leprince fut libéré le 8 juillet 2010 après la suspension de la peine. Le 6 avril 2011, la Cour de révision rejeta la demande de réouverture du dossier et renvoya Dany Leprince en prison. Elle rejeta aussi l'idée d'un procès concernant Martine Leprince dont le rôle exact n'avait jamais été établi. Le 29 juin 2011, le procureur général d'Angers rejeta un nouveau procès au motif que rien n'indiquait qu'une autre personne ait participé au quadruple meurtre. La grâce présidentielle, réclamée par Dany Leprince en 2008, fut rejetée par l'ex-Président de la République Nicolas Sarkozy en octobre 2011. A contrario, en avril 2012, la peine de sûreté infligée à Dany Leprince et courant jusqu'en 2017 fut annulée. Le 19 octobre 2012, Dany Leprince fut libéré sous conditions. En décembre 2015, le parquet du Mans, saisi par Robert Leprince, père du condamné et de l'une des victimes, ordonna une nouvelle enquête afin d'identifier d'éventuels complices des meurtres.
A suivre
L. Aït Saïd
HistoireS étranges
Dracula, prince de la nuit
Vlad Tepes 3e partie et fin
Résumé de la 2e partie n Dracula et plus généralement les vampires sont perçus comme des figures maléfiques hautement symboliques : la popularité de ces créatures aux longues canines serait liée au goût du risque qui fascine l'homme depuis toujours, de même que la figure du vampire serait une sorte d'incarnation de la conscience de la mort.
Dracula est alors d'autant plus puissant qu'il s'y soustrait, tout en s'y confrontant constamment. S'il est pratiquement immortel, personne ne connaît la mort aussi bien que lui. Cependant, même une créature à l'apparente invulnérabilité a des ennemis est peut-être vaincue. Le grand spécialiste d'ésotérisme Abraham Van Helsing, le plus grand chasseur de vampires de l'histoire, a très sérieusement abordé le sujet dans son ouvrage «De Nosferatu Mysteriis», conservé à la Van Helsing Vampiriic Society. Dans son ouvrage, Helsing décrit très précisément le phénomène du vampirisme et donne quelques recettes pour vaincre ces créatures maléfiques. Selon ce spécialiste, les vampires sont des créatures des ténèbres qui se nourrissent de sang humain, vivent en dehors de la grâce de Dieu et sont pratiquement immortels. Cependant, pour conserver leur toute-puissance, ils doivent rester dans leur patrie d'origine. Parmi leurs multiples pouvoirs magiques, citons celui de se transformer en loup ou en chauve-souris, de disparaître à volonté dans une sorte de nuage de fumée, mais aussi la force magnétique de leur regard et la maîtrise de certains phénomènes météorologiques. Cependant, les vampires possèdent également des points faibles. Le contact avec l'eau bénite et autre objets du culte leur procure de graves brûlures, ils détestent l'ail, la lumière du jour et les miroirs où, d'ailleurs, leur image ne se réfléchit pas. Mais on peut aussi devenir vampire. À l'issue d'un rite satanique, par exemple, à condition de renier tout ce qui est sacré, ainsi sont nés les vampires les plus extraordinaires. On peut aussi le devenir par contagion, toute personne mordue par un vampire deviendra vampire à son tour. Elle commencera par montrer les signes évidents d'anémie puis parviendra à un état de mort clinique. Enfin toujours selon Van Helsing, la seule manière de tuer un vampire consiste à lui planter dans le cœur des piquets de bois (de frêne de préférence), avant de les décapiter. Les vampires existent-t-ils vraiment ? Dracula compte de nombreux inconditionnels et même quelques imitateurs. En 1994 la très sérieuse agence anglaise Reuters rapporta qu'à Vladivostok, en Sibérie, une jeune femme tua un policier à coups de couteau, avant de coller ses lèvres à son cou pour sucer le sang qui coulait des blessures de sa victime. Selon les témoins de l'horrible scène, cela ne faisait pas de doute, c'était bel et bien du vampirisme ! D'ailleurs, un recensement réalisé en 1996 par le centre de recherche sur les vampires de New York certifia la présence de 40 vampires au Canada, 550 aux Etats-Unis et 310 dans le reste du monde. 


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