Résumé de la 3e partie - Un avocat très riche et sa femme assassinés dans leur villa. Il s'appelait John Campbell, sa femme Virginia... Tu veux une preuve ? — Oh, ça m'étonnerait que tu puisses prouver quoi que ce soit... — Mais si ! Le flingue, c'est moi qui m'en suis servi, c'est moi qui l'ai jeté, et je suis le seul à savoir où ! — Et alors ? Qu'est-ce que ça prouve ? Je m'en fiche de savoir où il est ! Je suis sûre que tu me racontes des histoires... Je ne peux pas t'imaginer en assassin... C'est quelqu'un de véritablement étrange, cette Paty. Elle arrive à faire dire à Richard, tout en ayant l'air de refuser de savoir, où il a jeté l'arme du crime. De SON crime. L'amoureux se retrouve en état psychologique de tout dire, et Paty l'écoute en silence, ne posant qu'une question de temps en temps, l'air stupéfait, incrédule, jusqu'à ce qu'elle ait entendu toute l'affaire. Une histoire sordide. Il était une fois un couple fortuné, les Campbell, qui avaient quatre filles. Lorsque le crime a été découvert, trois des filles ont immédiatement suspecté la quatrième d'avoir trempé dans l'assassinat de leurs parents. Elles l'ont dénoncée à la police, mais l'enquête n'a rien pu prouver contre elle. L'arme n'a jamais été retrouvée. Et l'héritage, notamment les assurances-vie d'un montant important, sera versé bientôt aux quatre filles Campbell. — Quelque temps après cette histoire, j'ai trouvé du travail, j'ai changé de ville, je ne veux plus entendre parler de cette fille et de son fric... Il faut que tu me croies, Paty, ce que je viens de te dire est la plus grande preuve d'amour que je puisse te donner. Tu m'aimes ? — Oui, je t'aime... — Tu veux m'épouser ? — Oui... — Tu n'es plus la même, tu me juges, tu as peur de moi... — Mais non je n'ai pas peur de toi. Je t'aime, je peux tout te pardonner. — Tu restes avec moi ce soir ? — Je reste. Donne-moi la clé de la chambre. Je vais monter la première, attends cinq minutes, laisse-moi le temps de me préparer. Je t' en prie... C'est fini. Richard attend seul à la table du restaurant, bouleversé par ses aveux, bouleversé à l'idée de rejoindre enfin Paty... lorsque deux hommes l'encadrent. Richard est en état d'arrestation. Tout ce qu'il a dit à Paty a été entendu et enregistré depuis une voiture banalisée garée devant le motel. Dans la chambre, Paty peut retirer le micro qu'elle portait sous un décolleté pourtant ravissant... Paty est employée par un grand cabinet de détectives privés. En collaboration avec la police, elle a mis trois mois à capter la confiance de l'assassin, à le rendre amoureux fou jusqu'à ce qu'il avoue. Elle l'avait d'abord suivi, croisé, rencontré par hasard dans une boîte de nuit... et utilisé avec lui ce qu'elle appelle la «méthode en douceur». Richard était bien l'amant de Cynthia, l'aînée des filles Campbell, et ses trois sœurs avaient décidé de s'adresser à des enquêteurs privés pour prouver leur culpabilité dans le meurtre de leurs parents. L'arme a été retrouvée sur les indications données par richard. Cynthia est en prison au Texas, Richard aussi. Paty est repartie pour de nouvelles aventures, dans l'anonymat nécessaire à son curieux métier, et comme sa photographie a paru dans la presse, Hollywood s'est évidemment intéressé à elle. Mais paty ne s'apppelle plus Paty, ses cheveux étaient teints, elle portait des lentilles de contact, il paraît même que son nez ravissant, sa poitrine ravissante... n'étaient pas tout à fait à elle... Allez savoir.